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Crise du nucléaire iranien

Dissertation : Crise du nucléaire iranien. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2016  •  Dissertation  •  565 Mots (3 Pages)  •  1 002 Vues

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Crise du nucléaire iranien

Au cours de ces deux derniers siècles, les Etats n’ont, malgré une vague de démocratisation dans le monde, cessé de naviguer entre d’innombrable crises ; notamment démocratiques.

En effet, pour illustrer ce qu’est une crise diplomatique, nous allons voir en quelques points la crise du nucléaire iranien.

Tout commence dans les années 50, lorsque l’Iran et les Etats-Unis coopèrent pour le lancement d’un programme, qui n’est autre que le « atoms for peace ». Le gouvernement iranien assure que le seul but du programme est de développer la capacité en énergie nucléaire afin de produire de l'électricité.

En 1977 le programme est temporairement arrêté, mais fut rapidement remis en route après la révolution iranienne deux ans plus tard ; cette fois ci avec l'assistance de la Russie, à la suite de la guerre Iran-Irak.

Après 1979, des tensions entre les Etats-Unis et l’Iran émergent. Les Etats-Unis ayant signés un contrat avec l’Iran avant la révolution, ont été rémunérés pour livrer du combustible nucléaire à l'Iran. Les États-Unis n'ont livré ni le combustible, ni rendu les milliards de dollars de paiement qu’ils avaient déjà reçus.

L'Allemagne fut aussi rétribuée par des milliards de dollars pour des installations nucléaires, mais après trois décennies, l'Allemagne a refusé à la fois d'exporter les équipements nécessaires mais aussi de rendre l'argent.

On assiste alors à une pression, et plus encore, à un chantage de la part de l’Iran envers la France dans le but de renégocier le prêt.

Suite à ces évènements, les occidentaux tournent le dos à l’Iran et ne travaillent plus main dans la main, sans doute par peur que l’Iran fasse mauvais usage du nucléaire ; et pour empêcher qu’ils ne prennent plus de pouvoir.

C’est à partir de 1990 que l’Iran recommence à chercher des partenaires pour le programme, car tout seul, il ne parviendrait pas à y aboutir.

Ainsi, c’est en 1995 qu’il signe avec la Russie pour finir le projet : l’Iran fait son entrée dans le club des puissances atomiques officieuses.

Au début des années 2000, un dissident iranien (qui faisait anciennement partie du gouvernement), a décidé de se retourner contre eux, et a révélé qu’il y avait une installation d’enrichissement à Natanz dont une partie était souterraine.

Un traité de non prolifération nucléaire a été fait entre plusieurs pays, notamment de l’union européenne, pour restreindre les pays qui avaient obtenus les armes à destruction massive ; l’Iran pouvait la garder mais ne pouvait l’utiliser.

Par la suite, l’Iran a autorisé les inspections de l'AIEA dans une nouvelle installation nucléaire, ces derniers en ont conclu qu’il ne s’agissait pas d’installations d’un programme militaire secret.

Les Etats s’inquiètent, mais ne parviennent pas à décourager le président Ahmadinejad et ses ambitions de maitriser le nucléaire.

En 2013, le président Hassan Rohani fait publiquement part de trouver un accord sur le nucléaire (entre le groupe 5+1 et Téhéran)

L’accord exige que l’Iran n’ait pas le droit de s’enrichir en uranium à maximum de 5% tous les 6 mois. Ils suspendent aussi les usines de Natanz, Fordow et Arak, et n’ont pas le droit de construire de nouveaux sites d’enrichissement.

En contrepartie, les occidentaux s’engagent à suspendre les sanctions économiques sur l’Iran, bien qu’à tout moment ils peuvent décider du contraire.

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