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Conseil municipal de Montpellier

Étude de cas : Conseil municipal de Montpellier. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Octobre 2017  •  Étude de cas  •  1 684 Mots (7 Pages)  •  756 Vues

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Droit des collectivités territoriales

Compte-rendu d'audience

Conseil municipal de Montpellier

du lundi 23 février 2017

La ville de Montpellier :

Montpellier se situe au sud de la France dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

La ville compte 275 318 habitants en 2014, ce qui en fait la commune la plus peuplée du département de l'Hérault et la deuxième plus peuplée de la région Occitanie après Toulouse.

L'unité urbaine de Montpellier compte 414 047 habitants, la métropole compte 441 888 habitants et l'aire urbaine 579 401 habitants en 2013, soit la 14e de France par sa population. 

Depuis les années 1990, Montpellier connaît l'une des plus fortes croissances économiques et démographiques du pays : son cadre de vie, sa vie culturelle et enfin son climat méditerranéen expliquent en grande partie cet engouement pour « la Surdouée » (titre d'une campagne publicitaire durant le mandat du maire Georges Frêche).

Avec 70 000 étudiants, c'est également la grande ville qui compte le plus d'étudiants par habitant après Poitiers (21 % de la population totale).

Le Conseil municipal :

Le conseil municipal délibère sur les affaires de la commune. Il est élu au suffrage universel direct par les électeurs. Le maire et les adjoints sont élus, par le Conseil, lors de la première séance du Conseil qui suit une élection municipale. 

Les séances ont lieu à la mairie dans une salle dédiée spécialement.

Le Président de séance est le maire M. Philippe Saurel (divers gauche mais En Marche ! Depuis janvier 2017).

En ce lundi 23 février à 18h se réunissait le conseil municipal.

Sont présentes 74 personnes parmi lesquelles figurent le maire M. SAUREL, ses 22 adjoints, les 22 conseillers municipaux de la majorité ainsi que 20 conseillers de l'opposition.

Une dizaine de curieux parmi les citoyens sont venus assister à la séance.

Dans cette salle assez spacieuse, les adjoints au maire siègent à ses cotés ou derrière lui.

Les conseillers sont en face du maire et le public est lui en hauteur, surplombant la séance à l'arrière de la salle,faisant face au maire.

Certains conseillers arrivent en retard, parfois 15 minutes après le début de séance.

Monsieur le maire charge une élue de procéder à l'appel.

La majorité des élus répondent présents.

Certains sont absents mais se font représenter.

Avant de débuter la séance, M. SAUREL partage quelques informations avec l'assemblée.

1/ Il y a tout d'abord une lettre du Préfet de l'Hérault (dont Montpellier est le chef-lieu) qui remercie la ville de Montpellier d'avoir ouvert un gymnase municipal durant le mois de janvier en période de grand froid pour les sans-abris.

Le gymnase a ainsi pu accueillir jusqu'à 52 sans-abris par jours ou ces derniers purent dormir et se restaurer.

2/ Un arrêté municipal a été pris contre les « vendeurs à la sauvette » de la Mosson (un quartier de la ville).

3/ Le montant de l'enveloppe versée par la ville de Montpellier par l'Etat sur les projets des quartiers s'élève à 4 millions et demi d'euros.

S'en suivent des applaudissements à l'unisson des élus.

Cette enveloppe est attribuée par le ministère de la ville, précise Monsieur SAUREL.

4/ Le maire ajoute que le 25 mars une exposition aura lieu à la mairie pour le 40e anniversaire de l'élection de George Frêche à la mairie de Montpellier (député de l'Hérault et maire de la ville de 1977 à 2004, décédé en 2010).

5/ Cinquième et dernière information, le quartier d'Oz, qui est construit autour de la gare TGV Montpellier-Sud de France, changera prochainement de nom.

Le maire a, de sa propre initiative, souhaité renommer cette zone de 60 hectares afin de rendre honneur à Jean Jacques Régis de Cambacérès, né en 1753 à Montpellier.

Il fut notamment le principal rédacteur du Code civil.

A son sujet, le maire déclare non sans émotion : « Il était temps de restaurer la mémoire du plus illustre montpelliérain qui, à cause de son homosexualité, n'a pas eu l'éclat qu'il mérite dans la ville de Montpellier.

Force est de constater que nous réparons une fracture de l'histoire ».

Le maire ajoute que dans ce quartier Cambacérès, il y aura une délocalisation d'une antenne de l'Université Paul Valéry.

Ce quartier sera desservi par la gare et l'aéroport ainsi que par la ligne 1 du tramway.

Fin des informations, M. SAUREL donne la parole aux élus.

Un des conseillers de l'opposition, M. Alex LARUE (LR), réagit au changement de nom du quartier d'Oz en quartier Cambacérès.

Il traite le maire de « magicien d'Oz ».

En effet, pour le conseiller, cette mesure « s'apparente à de la poudre aux yeux » et « importe peu ».

Certains conseillers de la majorité sifflent et huent les propos du conseiller d'opposition.

Le conseiller parle ensuite de « gare fantôme » pour qualifier la gare Montpellier-Sud de France, au vu du peu de passagers qui la fréquentent.

A ces accusations M. SAUREL répond non sans humour que le projet a été signé par M. FILLON, à l'époque Premier ministre, lors du plan Etat-Région.

Cette réponse du maire entraînent rires et applaudissements dans l'assemblée visiblement acquise à la gauche.

Le maire passe après cela à l'ordre du jour qui contient 25 affaires.

NLDR : le choix a été fait ici, d'insister sur la forme plutôt que sur le fond.

En effet, la majorité des 25 affaires furent adoptées sans trop de débats et à la quasi majorité.

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