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Comment le discours républicain a-t-il légitimité les atteintes aux principes de liberté et d'égalité auxquels la République a porté atteinte ?

Dissertation : Comment le discours républicain a-t-il légitimité les atteintes aux principes de liberté et d'égalité auxquels la République a porté atteinte ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Janvier 2020  •  Dissertation  •  3 578 Mots (15 Pages)  •  682 Vues

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 Histoire politique contemporaine

Examen final – L2 (21703710)

Sujet : Comment le discours républicain a-t-il légitimité les atteintes aux principes de liberté et d’égalité auxquels la République a porté atteinte ?

    Selon Machiavel, penseur humaniste italien de la Renaissance, pose le sujet de l’autonomie du Politique, face à l’éthique. Les moyens de la réussite, l’exercice de la « virtu », au sens de la puissance, de la virtuosité, du sens de la fortune.                                                La « virtu » diffère de la « vertu » au sens moralisateur du XVIIIe siècle.

Par cette profonde réflexion, la question de la puissance politique, plus précisément de son usage, durant des décennies faisait partie des plus grands sujets des penseurs.

L’histoire de politique française, est l’une des plus riche au monde, en termes d’évènements. Dès le commencement, la politique française est caractérisée par l’influence des grandes pensées données selon les époques données, comme tout autre pays. On peut dire qu’ainsi les vecteurs de la politique ce sont des idéologies des grands penseurs de leur époque.

Toutefois, « Cuiusvis hominis est errare » - les Philippicae XII.5 de Cicéron, c’est le propre de l’être humain de se tromper, il en résulte certains évènements qui constitue des failles de la politique. Ce qui nous amène, en France, à constater de nombreuses républiques durant des siècles, preuve qu’il représente des essais pour en venir jusqu’à aujourd’hui à la Ve République.

La IIIe République, est l’objet de notre dossier, une période emblématique et qui fait partie intégrale de l’histoire de la République française. Ainsi, ces débuts ont été mouvementés, du fait de l’affirmation difficile de cette République. En effet, cette entité a mis plusieurs années avant de pouvoir installer durablement son autorité.

 Le premier objectif pour la République, c’est tout d’abord de rétablir la paix, la IIIe République est proclamée le 4 septembre 1870 dans un contexte de guerre contre la Prusse qui correspond actuellement à l’Allemagne. En effet, deux jours auparavant, le 2 septembre 1870, Napoléon III a été capturé par les prussiens et capitule à Sedan qui est une commune qui est situé dans le Nord-Est de la France à la frontière belge. Et c’est ainsi que deux jours plus tard, à Paris, les républicains modérés parmi lesquels on trouve Léon Gambetta et Jules Ferry proclame la République et forme un gouvernement exceptionnel de défense nationale. Cependant, les soldats allemands continuent leur avancer et finissent par encerclés Paris. Léon Gambetta est obligé de fuir en province pour monter une armée. Malgré la famine, les parisiens résistent, plusieurs mois aux armées prussiennes. Mais c’est un armistice, c’est-à-dire une trêve qui est finalement signée le 28 janvier 1871, Adolphe Thiers prend la tête du nouveau gouvernement. Ce dernier, un habitué de la politique et surtout fervent conservateur, donc petit à petit les parisiens qui ont d’abord été humiliés par l’armistice, ont le sentiment d’être trahi par ce nouveau gouvernement. Ils finissent par se soulever dans le cadre d’un mouvement qu’on appelle la « commune de Paris » et qui débute le 18 mars 1871. Le nouveau gouvernement d’Adolphe Thiers installé à Versailles et soutenu par les allemands dirige une forte répression et parallèlement, Mr Thiers négocie la paix avec l’Allemagne. La France doit alors versée une lourde indemnité et lui céder l’Alsace et le nord de la Loraine à l’Allemagne.

Le deuxième objectif, pour la République, c’est aussi de se débarrasser de la menace royaliste, alors en plus de la négociation de paix avec l’Allemagne et la répression contre les révolutionnaires communardes, Mr. Thiers doit aussi faire face à la montée monarchiste sorti largement gagnant lors des dernières élections législatives. Mais ces derniers ne parviennent pas à s’entendre. Alors deux candidats se disputent le trône, tout d’abord le Comte de Chambord, qui est le petit fils de Charles X et qui est partisan de la monarchie absolue. On trouve en face de lui le Comte de Paris, qui lui est le petit fils de Louis-Philipe et qui est prêt à accepter une monarchie constitutionnelle.

Les républicains, de leur côté, menés par Léon Gambetta, profite de cette mésentente pour convaincre les électeurs des campagnes, qui sont majoritaires à l’époque puisqu’il représente 70% de la population de soutenir la République fidèle aux principes de 1789. Et ils les y parviennent, Mr. Thiers est donc élu officiellement Président de la République en août 1871. Toutefois les royalistes sont déterminés, en effet, ces derniers sont majoritaires à l’Assemblée, et si au début ils ont accordé leur confiance en Adolphe Thiers, ils finissent par se lasser et porte à la présidence le Maréchal de Mac-Mahon, qui représente d’après eux, un royaliste sincère.                 Et pour eux, il ne s’agit qu’en réalité qu’un président de transition destiné à favoriser le retour de la monarchie. Mais les français finissent progressivement par changer d’avis, et en 1876, ce sont les républicains qui, à leur tour obtiennent la majorité dans les deux chambres à l’Assemblée nationale et au Sénat. Alors incapable de conserver d’imposer son gouvernement conservateur, le Président de Mac-Mahon finit par démissionner en 1879. A sa place, se succède un républicains convaincu Jules Grévy, il va faire de la Marseillaise, l’hymne officielle et le 14 juillet, la fête nationale. Ce n’est qu’à partir des années 1880 soit quasiment dix ans après sa proclamation, que le régime républicain semble solidement installé.

Deux régimes politiques se sont succédés en France durant lesquels la république et l’institution parlementaires se sont enracinés dans la vie politique française. Ainsi, cette période marque un environnement stable entre la tradition républicaine et la mise en place d’une expérience parlementaire progressive. Depuis lors, mettra en évidence les avantages et les défauts de ce régime dans le contexte français, qui est instable.

C’est par cette axe, que le sujet va être exploité, qui nous amènera à savoir si la cohérence est-elle présente.

Est-ce que ce régime républicain est-il compatible aux principes de 1789 ?

L’étude du pouvoir républicain (I) et l’observation d’une période de crise (II) qui par la suite nous amènera à la réflexion d’un bilan (III), qui nous conduira éventuellement à une réponse.

I – Le pouvoir républicain

Les français ont le sentiment que l’instauration de cette nouvelle République, est simplement une régime provision en vue d’un retour imminent de la monarchie.

L’élaboration de ce nouveau régime est fondé sur un compromis constitutionnel, en effet, la monarchie constitutionnelle et la République, puisque la Constitution de 1875 est un peu structurée et ne comporte que 34 articles, laissant à la coutume la mise en pratique du reste.

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