Comment assurer le développement des peuples autochtones au Canada?

Depuis la découverte de l’Inde occidentale, les Amérindiens sont menacés à cause des ressources qui se trouvent sur leurs terres et les alentours. Félix Thiemer illustre la situation des Chilcotins dans son documentaire : menace sur la terre des Indiens. « Comment assurer le développement des peuples autochtones au Canada? » Pour répondre à la question, il suffit de considérer l’aspect environnemental et l’aspect socioculturel.

Du côté environnemental, les autochtones ont un attachement à la nature, et ce depuis très longtemps. Le dilemme s’impose lorsque les compagnies minières désirent exploiter près des réserves, s’il y a une mine à proximité des lieux cela va polluer directement le cours d’eau qui sert de moyen de subsistance aux nations. Les écosystèmes, une fois contaminée vont nuire au développement des autochtones, car la pêche va être plus difficile voir impossible. L’industrie du bois affecte également ces peuples à cause des risques de déforestation. Les coupes à blanc laissent de nombreux animaux sans habitat, ce qui nuit à la chasse. La chasse et la pêche sont deux activités encrées dans le mode de vie autochtone depuis des millénaires. Bref, le domaine environnemental constitue un pilier dans le développement des Amérindiens et les règlementations des entreprises devraient en tenir compte en imposant des normes plus sévères.

Ensuite, d’un point de vue socioculturel, il est primordial pour les premières nations de conserver leur identité. Les jeunes perdre peu à peu l’attachement aux savoirs ancestraux, notamment à cause de l’aide sociale, ce qui constitue un enjeu important. Le gouvernement a son rôle à jouer, car il a longtemps essayé d’assimiler ceux-ci (interdire leur langue maternelle dans les écoles, châtiments, viols, etc.) La délimitation d’un territoire imposé restreint également le développement (ressources limitées et éloignées). De plus, il serait plus équitable d’accorder les privilèges à tous les autochtones uniformément et non seulement à ceux dans les réserves. Enfin, il est nécessaire d’encourager la pratique de leurs traditions telle que l’équitation ainsi que les ateliers des anciens comme ceux sur le Fish Lake pour créer un retour aux origines.

En conclusion, pour assurer le développement des premières nations, il faut traiter l’environnement avec sérieux et faire attention aux dégâts de l’économie capitaliste. Le gouvernement devrait aussi prendre des mesures pour protéger ces peuples vulnérables en mettant l’accent sur les activités socioculturelles. Il reste à voir comment l’amélioration des domaines ci-dessus va influencer le développement à long terme. Le véritable défi, à mon avis, est de conscientiser la population à la situation critique des tribus pour atteindre un développement durable.

...