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Les impacts environnementaux sur les peuples autochtones

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Par   •  14 Novembre 2022  •  Dissertation  •  1 357 Mots (6 Pages)  •  356 Vues

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Introduction :

La question de la défense de l'environnement semble devoir être définitivement classée parmi les grandes préoccupations mondiales contemporaines. Présent sur tous les continents, les peuples autochtones sont particulièrement touchés par la dégradation de l'environnement et affectés par le changement climatique et les catastrophes écologies en raison de la relation spéciale qu'ils entretiennent avec la nature. Les peuples autochtones, ou peuples indigènes, désignent les premiers habitants d'un territoire un d'une région spécifique avant sa conquête et sa colonisation. Ils représentent environ 370 millions de personnes soit 5% de la population mondiale réparties dans plus de 70 pays. Ce sont des communautés marginalisées et vulnérables qui détiennent environ 20% de la surface de la terre et 80% de la biodiversité de la planète.

Dès lors, quelles menaces environnementales pèsent sur les peuples autochtones et comment y faire face ?

Pour nous guider dans nos recherches, nous étudierons d'une part les menaces environnementales aussi bien d'origine naturelles que d'origine humaines sur les peuples autochtones puis nous analyserons d'autre part, les moyens mis en œuvre pour y faire face.

Menaces environnementales :

Les communautés autochtones sont des chasseurs-cueilleurs, éleveurs nomades, pêcheurs, agriculteurs ou horticulteurs. Ainsi, leurs moyens d’existence dépendent essentiellement de l’agriculture et de la biodiversité des ressources naturelles. Ils entretiennent une relation qualifiée de symbiotique avec leurs terres généralement riches en ressources naturelles qu’il est difficile de dissocier cette relation de la notion même de leur singularité culturelle et des valeurs qui la fondent. Ce lien intime à la nature et à la terre « est le garant ultime de la survie économique des peuples autochtones, de leur bien être spirituel et de leur identité culturelle. »

Les peuples autochtones vivent souvent au sein d’écosystèmes marginaux et fragiles tels que les forêts tropicales ou tempérées comme le peuple Awa qui vit dans la forêt amazonienne, les zones montagneuses en altitude avec les Attikameks, les plaines alluviales et rives des fleuves comme les Abénaquis, les déserts et zones arides comme les Wayùu, les régions polaires et petites îles tel que les Sami, etc. Cette marginalité géographique, en plus du rapport étroit que ces groupes entretiennent avec leurs terres, les rend particulièrement vulnérables face aux aléas et effets du changement climatique ainsi qu’aux bouleversements et dégradations de l’environnement et notamment aux catastrophes écologiques.

Parmi les catastrophes susceptibles de provoquer des pertes écologiques, l’on peut distinguer celles dont la cause est naturelle – séismes, volcanisme, raz-de-marée, cyclones, inondations, sécheresses, glaciations – et celles dont la cause est anthropique – déforestation, surpâturage, érosion des sols, destruction de la nature et de ses ressources, pollutions majeures. Toutefois, il convient d’observer que quoique dites « naturelles », certaines catastrophes, comme les cyclones, les inondations, les sécheresses ou les glaciations, voient leur fréquence et leur ampleur s’accroître par l’influence des activités humaines sur l’environnement.

Ces activités ont été encouragées par la politique libérale des institutions financières et commerciales internationales misent en œuvre par des sociétés transnationales qui s’est développée dans la seconde moitié du XXe siècle. Parmi ces activités, on retrouve la réalisation de différents projets de développement, qu’ils s’agissent de la construction d’infrastructures (routes, voies ferrées, barrages hydroélectriques), des activités extractives (extraction d’hydrocarbures, du gaz, des minerais, du bois), des activités d’agriculture et d’élevage industriels, nécessitant l’abattage des arbres et donc implique la disparition des forêts. Or celles-ci représentent des habitats vastes pour les peuples autochtones et qui abritent une multitude d’espèces végétales et animales.

Par conséquent, les peuples autochtones sont les premiers à subir les effets néfastes du développement économique et plus globalement de la mondialisation car le développement des infrastructures et l’extraction des ressources s’effectuent le plus souvent sur leurs terres ou à proximité de ceux-ci. L’on comprend donc que ces peuples fassent partie des groupes les plus touchés par la dégradation de l’environnement et les plus affectés par le changement climatique et les catastrophes écologiques. Cette situation affecte en fin de compte les droits individuels et collectifs des communautés autochtones. Ces atteintes présentent de surcroît un caractère holistique du fait de la nature particulière

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