Charles Baudelaire « Une Charogne »

Corpus

Intro :

Le poème est souvent utilisé par le poète pour faire entendre sa voix, mais il y a plusieurs façons d'arriver à faire passer un message dans un texte lyrique. Pour cela, nous allons étudier un corpus de quatre textes, le premier étant un extrait du recueil Œuvres de Louise Labbé, le deuxième un texte d'Alfred de Musset nommé « Impromptu», tiré du recueil Poésies nouvelles, le troisième un écrit de Charles Baudelaire appelé « Une Charogne », venant du recueil Les Fleurs du Mal et le dernier une œuvre de Yves Bonnefoy qui vient du recueil Rue Traversière. Ces quatre textes ont un point en commun : leur forme, en effet ce sont tous des poèmes. Pour répondre à la question posée, nous allons tout d'abord parler des différents sujets de ces texte puis de leur forme.

I – Sujet

En premier lieu, ces textes sont de même forme mais n'ont pas le même sujet. Le texte de Labé parle d'amour, on peut citer par exemple le champ lexical de la tristesse : « larmes » v1, « regretter » v2, ce relevé prouve que le poète associe l'amour et la tristesse. Puis, on peut mettre en relation le texte de Musset et celui de Baudelaire, ceux ci étant, tout d'abord, publiés presque en même temps mais aussi peu courant. Le dernier texte aborde un sujet prosaïque, en effet, le poète décrit une soirée.

II – Forme

En second lieu, certaines de ces œuvres sont de même forme, le poème de Labé est un sonnet, il est composé de décasyllabes, alors que le poème de Musset est très bref, il est composé de 12 vers en alexandrins, au contraire de « charogne », qui lui est très long et aussi composé d'alexandrins et de décasyllabes. Le poème de Bonnefoy est à part car écrit en prose mais avec un rythme poétique.

Pour conclure, les poètes ont tous des manières différentes de faire entendre leurs voix dans leurs œuvres respectives, tels que la structure mais aussi le sujet de ces textes.

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