ASEAN Et Organisation De Coopération De Shanghai : Moteur De La Coopération régionale En Asie ?
Rapports de Stage : ASEAN Et Organisation De Coopération De Shanghai : Moteur De La Coopération régionale En Asie ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 8 Mars 2014 • 5 460 Mots (22 Pages) • 1 259 Vues
ASEAN et Organisation de coopération de Shanghai : moteur de la coopération régionale en Asie ?
1. ASEAN –OCS : entre influence et sécurité chinoise 2
1.1. La volonté d’une empreinte chinoise régionale en Asie 2
1.2. ASEAN et OCS : maintien de la sécurité régionale en Asie Centrale et du Sud-Est 3
2. Le dynamisme économique des deux organisations 4
2.1. Un exemple de la diplomatie économique chinoise 4
2.2. Avec l’OCS : La Chine veut développer le Xinjiang 6
3. Deux coopérations à remettre en cause 7
3.1. L’OCS, pilier d’un ordre international multipolaire 7
3.2. Une identité propre… 8
3.3. Qui doit faire face à de nombreux dysfonctionnements 9
Conclusion 11
1. ASEAN –OCS : entre influence et sécurité chinoise
1.1. La volonté d’une empreinte chinoise régionale en Asie
Depuis leur indépendance en 1991, les cinq états d’Asie centrale ont poursuivi des voies politiques et socioéconomiques différentes. Les éléments qui contribuaient à donner une unité à la région, hérités du passé pré impérial, impérial et soviétique, se sont peu à peu effacés pour laisser apparaître des trajectoires nationales dissociées. On voit ainsi émerger le Kazakhstan, leader régional produisant les deux tiers du PNB de la région, et ses voisins plus pauvres ou plus isolationnistes. Les défis que doivent relever les sociétés d’Asie centrale sont eux aussi souvent de dimension régionale : partage de l’eau, flux migratoires, trafic de drogue…
Il n’est pas facile de trouver sa place lorsque l'on vit à l'ombre de deux géants qui n'en finissent pas de grandir. Il faut être souple, agile, inventif - surtout si l'on est tout petit. C'est le problème existentiel de l'Asie du Sud-Est et de l’Asie centrale, dont le voisinage de la Chine, de l'Inde et de la Russie. En se jetant à corps perdu dans la mondialisation, en en exploitant les filons les plus prometteurs, les "tigres" ont décollé, pour atteindre des taux de croissance qui ne semblaient plus devoir s'arrêter. La petite cité-Etat de Singapour, bien sûr, dont la réussite est sans doute la plus étincelante, mais aussi la Malaisie, le Vietnam, la Thaïlande et même l'Indonésie, cet incroyable pays aux 17 000 îles et aux 230 millions d'habitants, ont progressé de façon fulgurante. Puis la crise financière de 1997 les a frappés, brutalement, en plein vol. Le choc a été terrible, les remèdes - infligés par le FMI - draconiens.
Les contradictions auxquelles sont confrontés ces pays d’asie centrale et du sud-est,si différents par la taille, la culture, la langue, la religion, le système politique aussi, sont pourtant pris dans la même dynamique. Sans complaisance, elle souligne leurs points faibles, leurs transformations politiques imparfaites, leur incapacité à s'organiser politiquement au sein de l'Asean et de l’OCS (Association des nations de l'Asie du Sud-Est), leurs difficultés à maîtriser le "risque extrémiste" et la radicalisation islamique. Elle décrit bien aussi l'arme à double tranchant du poids de la Chine dans la région, à la fois locomotive économique et grand frère dominateur et ce pour les deux organisations.
Cependant, si la Chine veut se départir de l’image menaçante des tenants de la Realpolitik, elle doit contribuer à développer une approche institutionnaliste des relations internationales. Pour ce faire, elle doit davantage axer sa politique extérieure sur le principe de coopération avec d’autres pays. La position chinoise à l’égard du multilatéralisme a sensiblement évolué ces dernières années. Cette évolution est illustrée par son engagement auprès d’organisations telles que l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) ou l’ASEAN (projet de zone de libre-échange). Cela souligne d’autant plus que la Chine a également intérêt au multilatéralisme du point de vue sa propre sécurité. L’ouverture sur l’étranger qu’elle a amorcé depuis plus de vingt ans a changé la donne géopolitique en la soumettant davantage aux menaces extérieures (dépendance accrue en matière d’investissements étrangers, d’approvisionnement énergétique, développement de ses intérêts à l’étranger, terrorisme…). Ces menaces soulignent également le besoin de la Chine de s’intégrer à une organisation, montrant ainsi que l’anarchie des rapports internationaux ne sont pas uniquement régulé par une menace permanente d’un recours à la force, mais e, intégrant d’autres variables internes.
1.2. ASEAN et OCS : maintien de la sécurité régionale en Asie Centrale et du Sud-Est
Réponse en Asie du Sud-est : acte de naissance de l’ASEAN : 8 Août 67 déclaration de Bangkok : volets stratégiques et économique, tout en contrant les contestations : pour contrer les révoltes internes, et la faiblesse externe
Fondements de la coopération : Asean way : régionalisation, qualifiée de diplomatie flottante, informelle et sans approche normatrice : régionalisation qui est basée sur des réseaux de gouvernements tout en ayant le moins d’instances supranational, favorisant le niveau inter gouvernemental
Depuis sa création en 1967, l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (ANASE, mieux connue sous l’acronyme de son appellation anglaise, ASEAN) a su prendre sa place dans l’arène internationale dans un équilibre délicat entre deux géants. En effet, la Chine y a développé une activité diplomatique et économique en croissance constante et les États-Unis y dominent la structure de sécurité régionale par une panoplie de relations bilatérales avec les États de la région . L’ASEAN, qui regroupe l’Indonésie, la Malaysia, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, le Brunei, le Vietnam, le Laos, le Myanmar et le Cambodge, est reconnue comme une organisation favorisant stabilité régionale et dynamisme économique en Asie du Sud-est. Elle a joue aussi un rôle important dans le maintien de la sécurité
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