2017 sera-t-elle une année de coopération accrue ou, au contraire, de confrontation plus marquée entre les pays du Nord et les pays du Sud ?
Étude de cas : 2017 sera-t-elle une année de coopération accrue ou, au contraire, de confrontation plus marquée entre les pays du Nord et les pays du Sud ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kaya961 • 21 Novembre 2017 • Étude de cas • 929 Mots (4 Pages) • 982 Vues
2017 sera-t-elle une année de coopération accrue ou, au contraire, de confrontation plus marquée entre les pays du Nord et les pays du Sud ?
Lorsque l'on évoque le concept « Nord / Sud », on pense immédiatement à l'opposition des « pays riches » et « pays pauvres ». Le critère de pauvreté, d’abord identifié comme un retard de développement par les théoriciens économiques libéraux, a aussi été interprété comme le résultat de la domination coloniale occidentale par les pays du Sud, qui ont alors revendiqué le vocable de tiers monde. Les pays du Sud ne sont pas tous situés dans l'hémisphère sud.
L'internationalisation des flux financiers, commerciaux et migratoires a dilué ce clivage : certains pays tirent leur épingle du jeu néolibéral, tandis que d’autres s’enfoncent dans la pauvreté. Ainsi, le Sud est devenu un ensemble très composite d’états, certains très riches, comme les Emirats arabes, d’autres très pauvres, comme les pays les moins avancés d’Afrique subsaharienne. Cependant, même en 2017, une confrontation idéologique à l’image de la guerre froide qui a scindé le monde en deux pôles, pourrait toujours entraver les partenariats économiques, fragilisant la scène internationale.
Nord-Sud, l’axe-clé des négociations sur le climat
Les pays émergents et en développement ont un poids certain dans les négociations sur les questions environnementales. Au cours de la dernière session préparatoire à la conférence de Paris sur le climat (COP21), l’ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, a rappelé que « les pays développés ont l’obligation de fournir des ressources financières, des transferts de technologie et des renforcements de compétence à tous les pays en développement ».
Compte tenu de la responsabilité historique du Nord dans les émissions de gaz à effet de serre (GES) et dans le réchauffement planétaire, compte tenu aussi des exigences de développement du Sud, « les pays en développement ont obtenu des aménagements substantiels au principe fondamental de droit international qu’est l’égalité de traitement, des correctifs juridiques entraînant une différenciation des obligations », analysent Sandrine Maljean-Dubois et Matthieu Wemaëre dans leur ouvrage La diplomatie climatique, de Rio 1992 à Paris 2015. « Cela a conduit à distinguer, dans la Convention, les parties contractantes en différents groupes », précisent les deux chercheurs. Cette logique bipolaire, posée à Rio, est toujours la clé de voûte des négociations sur le climat.
Russie : Une volonté politique de coopération à l’égard des Etats-Unis
La Russie a appelé les Etats-Unis en mars 2017 à une "coopération constructive" et pas à la "confrontation", avant l'arrivée à Moscou de Rex Tillerson pour sa toute première visite en tant que secrétaire d'Etat américain.
"Nous ne cherchons pas la confrontation mais une coopération constructive. Nous espérons que c'est également ce que souhaitent les Etats-Unis", a indiqué le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, dans un communiqué.
"C'est pourquoi lors des négociations à venir, nous voulons en priorité
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