L'invasion Américain En Irak
Recherche de Documents : L'invasion Américain En Irak. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kary09 • 11 Février 2015 • 4 845 Mots (20 Pages) • 907 Vues
L'INVASION AMÉRICAINE EN IRAK
Depuis quelques décennies, le Moyen-Orient est sans cesse au cœur de plusieurs conflits d'intérêts. En fait, l'Irak est l'un des pays qui ont subi le plus de conflits dans cette région due aux 3 guerres du Golfe auxquelles ils ont été des acteurs principaux. La troisième guerre du Golfe, qui est en fait l'invasion américaine en Irak qui s'est produit en 2003, est un conflit mitigé puisque plusieurs croient que l'invasion est justifiée et d'autres sont d'avis contraire. En fait, nous verrons dans ce travail un bref historique de la guerre en Irak ainsi que les prescriptions de la Charte de l'ONU quant à l'intervention militaire des États et des Organisations internationales dans un pays. Ensuite, les raisons qui ont poussé l'intervention américaine en Irak seront énoncées. Finalement, nous verrons l'opinion publique ainsi que les sondages d'opinion qu'ont apporté l'intervention américaine en Irak.
Historique de la guerre d'Irak
Tout d’abord, la guerre des États-Unis contre l’Irak persiste depuis bon nombre d’années, mais elle a atteint son paroxysme le 11 septembre 2001, alors que les États-Unis ont été attaqués par des terroristes. En effet, ces kamikazes ont frappé le cœur financier de cette puissance mondiale en dérivant des avions sur les tours jumelles. Suite à cet événement d’une grande envergure, les Américains ont déclaré la guerre à l’Afghanistan puisque le réseau terroriste responsable, Al-Qaïda, était en place dans ce pays . Après de nombreuses recherches, les États-Unis n’ont réussi à trouver Ben Laden, le cerveau de ces attentats, que le 1er mai 2011 .
À la suite de ces attentats, le président de l’époque, George W. Bush, dans sa quête contre le terrorisme et les pays qui le soutiennent, affirme que l’Irak se situe dans « l’Axe du mal ». Pendant l’été 2002, l’Irak avait accepté de reprendre la tâche de désarmement que l’ONU avait établie à la suite de la guerre du Golfe. Pendant ce même temps, les États-Unis menaçaient Bagdad d’intervenir dans leur pays à titre de mission préventive puisqu’ils sont persuadés que l’Irak possède des armes de destruction massive . À l’automne de la même année, l’ONU allouait à l’Irak la chance de se débarrasser des armes de destruction massive dont l’ONU croyait qu’il possédait .
Par contre, en 2003, les États-Unis et la « Coalition of the Willing », coalition qui participe dans un conflit quand le Conseil de sécurité de l’ONU ne réussit pas à obtenir l’unanimité dans la création d’une mission de paix , décident d’intervenir en Irak. En fait, les États-Unis, l’Angleterre et la Coalition of the Wiling forment des troupes et envoient près de 300 000 soldats sur le sol Irakien afin de prendre en charge la gestion du pays. Plus de 98 % de ces hommes étaient des soldats américains et des Britanniques . Finalement, c’est le commencement de l’Opération Iraqi Freedom visant à mettre fin au régime de Saddam Hussein qui perdurait depuis 24 ans .
Principes du chapitre VII de la Charte de l’ONU
Tout d’abord, selon les principes du chapitre VII de la Charte de l’ONU, le Conseil de sécurité doit d’abord constater qu’il y une menace contre la paix. Ensuite, il peut convoquer les parties à adopter les solutions provisoires que le Conseil considère essentielles et souhaitables . Si le pays n’exécute pas ces mesures provisoires que le Conseil lui a proposées, le Conseil peut décider des mesures non armées que les membres du Conseil peuvent adopter afin que les décisions prises par l’ONU soient acceptées et se concrétisent dans le pays en question. Par exemple, l’interruption des relations économiques, l’interruption des communications par moyens de transport ainsi que l’arrêt des relations diplomatiques sont des mesures non armées que les membres du Conseil peuvent adopter envers ce pays . Par contre, si ces mesures non armées ne sont pas jugées efficaces par le Conseil de sécurité, il peut entamer, par n’importe qu’elle force armée, l’action qu’il croit indispensable afin que la paix et la sécurité internationale soient rétablies. Selon l’article 42 de la Charte de l’ONU : « Cette action peut comprendre des démonstrations, des mesures de blocus et d'autres opérations exécutées par des forces aériennes, navales ou terrestres des Membres des Nations Unies ».
En fait, selon la Charte, aucun État ne peut utiliser la force armée contre un autre État, sauf en cas d’agression où l’État a le droit à la légitime défense . Dans ce cas, le Conseil peut intervenir à tout moment et de n’importe qu’elle façon afin d’entretenir ou restituer la paix et la sécurité internationale. Par contre, si un État membre des Nations Unies sent qu’un autre État va l’agresser, il doit d’abord faire approuver ce qu’il avance par le Conseil de sécurité afin qu’il prenne les mesures jugées nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationale .
Raisons qui ont poussé l'invasion américaine en Irak
Comme nous l’avons vu précédemment, une des premières raisons de l’invasion américaine en Irak est que le gouvernement américain est persuadé que l’Irak détient des armes de destruction massive. En fait, le secrétaire d’État de l’époque, Colin Powell, affirmait dans un discours dédié au Conseil de sécurité en 2003 qu’il a rencontré un témoin qui disait avoir supervisé l’importation de camions destinés à l’installation mobile de production d’agents biologiques . De plus, un rapport de la CIA indiquait que l’Irak poursuivait ses projets d’armes chimiques ainsi que le développement et la production de missiles. Ce même rapport de la CIA indique que l’Irak aurait essayé d’obtenir de l’uranium du Niger dans le but de poursuivre la production de missiles . Par contre, après plusieurs recherches des membres de l’UNMOVIC et d’autres membres de la CIA, aucune arme de destruction massive telle que des agents biologiques ou chimiques n’a été retrouvée en Irak. Le 6 octobre 2004, l’Irak Survey Group, qui devait enquêter sur la détention d’armes de destruction massive en Irak, rédige un rapport négatif quant à cette accusation faite par les États-Unis . De plus, pour la question de l’uranium acheté au Niger, Joseph C. Wilson, un membre de la CIA n’a découvert aucun lien entre l’uranium du Niger et Saddam Hussein . D’un autre côté, il est très difficile, même en temps qu’agent infiltré, de découvrir qu’il
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