L'ONU, un mécanisme imparfait mais indispensable.
Cours : L'ONU, un mécanisme imparfait mais indispensable.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar paulineendroit • 20 Octobre 2021 • Cours • 909 Mots (4 Pages) • 829 Vues
L’ONU, un mécanisme imparfait mais indispensable est un article qui porte sur le sujet de l’Organisation des Nations Unies. Il a été publié dans le journal La Tribune le 14 mars 2016 et écrit par Chloé Maurel. Il a ensuite été répertorié sur le site IRIS. Chloé Maurel est une historienne française, agrégé d’histoire et chercheuse. Elle est aussi spécialiste de l’histoire de l’Organisation des Nations Unies et de l’histoire globale. Avec cet article l’auteur à voulue nous exposer la splendeur de cette organisation mondiale mais aussi ces failles et ce qu’il faudrait améliorer pour que cette institution devienne plus juste. Pour cela, elle a mis en forme neuf paragraphes qui contiennent chacun un argument pour ou contre l’ONU.
Tout d’abord l’auteure nous explique qu’à première vue, on pourrait penser que l’ONU à échoué face à son objectif principal : maintenir la paix. En effet, elle a été incapable de réagir vis-à-vis de nombreuses guerres comme en Syrie, en Irak mais aussi face au génocide du Rwanda. Cependant, l’ONU reste indispensable car il s’agit de « l’instance mondiale la plus démocratique ». Elle rassemble quasiment tous les pays (193) et chaque État possède une voix contrairement aux structures comme le G7, G8 etc. De plus, l’ONU respecte des valeurs progressistes et humanistes.
Grâce a de nombreuses déclarations de paix elle permet l’avancée des droits de l’Homme mais aussi l’apaisement des conflits dans le monde entier avec notamment l’action des casques bleus. L’ONU a mené une soixantaine d’opérations de maintien de la paix depuis sa création. D’autre part, elle aide au développement dans le monde grâce à l’Unesco (alphabétisation en Afrique).
L’ONU a créé un ensemble de nouveaux concepts (notions-clés) que désormais tout le monde utilise : « développement durable » « patrimoine mondial » avec l’Unesco, « sécurité humaine » et « responsabilité de protéger ». Toutes ces notions rende universel le concept de « droit d’ingérence ».
A partir du 5ème paragraphe Chloé Maurel apporte du contraste à son discours et nous expose les failles de cette organisation mondiale.
En effet, il faudrait corriger certaines choses dans l’ONU. Son fonctionnement n’est pas si démocratique puisque les 5 membres permanents (France, USA, Royaume-Uni, Chine et Russie) ont un droit de véto. A cause de ce droit beaucoup de projets n’ont pas abouti, notamment sur les questions de la guerre en Algérie et celle du Vietnam.
Par ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU n’est élu parmi un seul candidat qui est « choisi lors d’une réunion privée, au cours de laquelle les membres permanents peuvent utiliser leur droit de véto ». Il y a aussi eu de nombreux scandales dans l’Organisation de Nations Unies (corruption, abus sexuels par les casques bleus, avoir élu un ancien nazi comme secrétaire général…).
De plus, l’ONU commence à se privatiser depuis 1990 avec certains partenariats. Kofi Annan lance en 2000 le « pacte mondial » pour faire des entreprises privées des partenaires privilégiés de l’ONU. Chloé Maurel alerte de ce phénomène en disant : « Il apparaît urgent que l’ONU se démarque de cette tendance, car la logique de l’ONU qui est celle des droits de l’homme et du progrès social, n’est pas la même que celle des entreprises privées, qui visent avant tout à faire du profit ».
En solution à ce problème il faudrait réglementer les pratiques de firmes transnationales. L’auteure ajoute : « A l’heure actuelle où les problèmes et les enjeux deviennent transnationaux, nous avons plus que jamais besoin d’une organisation démocratique mondiale ». L’ONU est indispensable afin d’assurer la paix et le progrès social dans le monde et protéger des inégalités.
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