Politique International: Coupe Du Monde 2018
Étude de cas : Politique International: Coupe Du Monde 2018. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar allezom78400 • 9 Mars 2015 • Étude de cas • 1 932 Mots (8 Pages) • 895 Vues
INTRODUCTION
La Coupe du monde est une compétition internationale de football qui se déroule tous les quatre ans. Cette compétition, créée en 1928 en France, sous l'impulsion de Jules Rimet alors président de la FIFA, est ouverte à toutes les fédérations reconnues par la Fédération internationale de football association (FIFA). La première édition se déroule en 1930 en Uruguay, dont l'équipe nationale sort vainqueur.
À l'exception de la Coupe du monde de 1930, la compétition se tient en deux phases. Organisée par les confédérations continentales, la phase préliminaire permet aux meilleures sélections de chaque continent de se qualifier pour la phase finale qui se déroule dans un pays organisateur. Le format actuel de la phase finale fait s'affronter trente-deux équipes nationales masculines pendant une période d'environ un mois.
Le pays organisateur de la Coupe du monde de football est désigné par la FIFA. Toutes les nations peuvent postuler pour l'accueillir, et sont jugés sur leur capacité à organiser un tel évènement. Le pays organisateur est automatiquement qualifié pour la compétition. La prochaine édition de la coupe du monde se tiendra en 2018 en Russie.
Cependant la Russie fait actuellement l’objet de vives accusations de la part des pays européens et des USA. Ces derniers l’accuse d’agression militaire contre l’Ukraine et de soutenir des séparatistes pros russe.
Face à cela, les pays occidentaux réfléchissent à des sanctions contrées le pays de Vladimir Poutine. Une d’entre elles pourraient être de leur retirer l’organisation du mondiale 2018.
Ainsi dans se dossier, nous réfléchiront a l’interrogation suivante :
La Russie doit-elle ou non organiser la coupe du monde de football 2018 ?
LA RUSSIE COUPABLE D’ACTIONS ARMEES CONTRE LA CRIMEE ET L’UKRAINE…
La crise en Crimée est une crise diplomatique internationale consécutive à l'occupation de la péninsule de Crimée par des troupes pro-russes de l'armée fédérale russe près de la frontière ukrainienne, à partir des 28 février.
Elle fait suite à la crise ukrainienne qui a débuté le 21 novembre 2013 à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'accord d'association avec l'Union européenne. Cela a pour conséquence de déclencher d’importantes manifestations pro-européennes dans le pays. Elles aboutiront le 22 février 2014 à la destitution par le parlement ukrainien du président Viktor Ianoukovytch. Il sera remplacé au pouvoir par Oleksandr Tourtchynov. Cette nomination sera suivie de la création d’un nouveau gouvernement pro-européen, dirigé par Arseni Iatseniouk.
En réaction, la péninsule de Crimée proclame son indépendance et vote pour son rattachement à la Russie. Plusieurs autres provinces ukrainiennes à forte population russophone, décideront elles aussi de se séparer du gouvernement ukrainien en place, et de se rattacher à la Russie.
Ce rattachement sera reconnu par la Russie et cela aura pour conséquence de provoquer une crise diplomatique internationale, car depuis le pays est plongé dans une guerre civile de grande ampleur entre ukrainiens et pro-russe. Ce conflit prendra une ampleur supérieure lorsque la Russie procèdera à une « invasion » militaire de la Crimée afin de renforcer sa présence militaire dans cette région russophone. Moscou justifiera cette intervention armée comme étant la réponse à un dirigeant de Crimée demandant de l’aide pour rétablir la paix et la sécurité. On assiste donc a une véritable invasion des forces russe en Ukraine.
L’élément déclencheur qui entrainera la réaction de Washington et de Bruxelles à l'encontre de la Russie est le crash du vol MH 17 dans l'est de l’Ukraine. Il s’agit d’un avion civil allant d'Amsterdam à Kuala Lumpur. Il fût abattu par les forces russes alors qu’il survolait les zones de combats en Ukraine. Face a cette tragédie qui fut près de 300 morts, des sanctions à l’encontre de la Russie sont misent en place le 29 juillet 2014.
• Des sanctions économiques
Dans le but de restreindre l'accès des marchés européens a la Russie, les citoyens européens et les entreprises ne pourront plus acheter ni vendre de nouvelles actions financières si elles proviennent d'une banque russe dont l'Etat est l'actionnaire majoritaire. De plus, les USA ont décidés suspendre toute leurs exportations vers la Russie.
• Des sanctions militaires
Un embargo est déclaré sur l'import et l'export des armes et du matériel en provenance et à destination de la Russie. L'exportation des biens et des technologies à usage militaire est elle aussi interdite.
• Des sanctions technologiques et énergétiques
L'exportation de certains équipements relatifs à l'énergie et à la technologie sera soumise à un droit de veto par les autorités des Etats. Par exemple, toutes les licences d'exportation seront interdites pour les équipements destinés à la recherche de pétrole et de gaz en eau profonde.
• Des restrictions additionnelles pour la Crimée et Sébastopol
Dans ces deux zones, les Etats européens et les USA interdisent les nouveaux investissements d'entreprises de leurs pays dans les infrastructures de transports, de télécommunication et dans le secteur de l'énergie.
De plus, comme aujourd’hui les grands événements sportifs et la politique sont toujours plus ou moins liés, le Mondial 2018 qui est organisé en Russie pourraient être remis en cause pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le football. En effet l'Union européenne s'est réunie à Bruxelles pour réfléchir à des sanctions envers la Russie après son invasion militaire en Ukraine.
Parmi ces sanctions, le boycott de la prochaine Coupe du monde de football, est étudié.
DOIT-ELLE ORGANISER LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL 2018 ?
Après l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, de nombreux politiciens ont appelés la FIFA
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