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Insécurité généralisée en Côte d’Ivoire : Le pays pris en otage par les miliciens du pouvoir

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Par   •  17 Décembre 2012  •  892 Mots (4 Pages)  •  2 021 Vues

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Insécurité généralisée en Côte d’Ivoire: Le pays pris en otage par les miliciens du pouvoir

Notre Voie-20/12/2011

Tueries de populations civiles par-ci ; braquages, agressions, attaques armées, par-là. L’insécurité galopante dans le pays, depuis avril dernier, est majoritairement l’œuvre de personnes illégalement armées se disant proches du pouvoir. De sorte qu’il n’est pas exagéré de dire que la Côte d’Ivoire est prise en otage par les miliciens du régime.

«Quand est-ce que cette merde dans laquelle est plongé notre pays va-t-elle prendre fin ?». C’est la question que s’est posée M. Evariste Kouamé, un habitant du quartier de Yopougon, quand il a appris, hier, les affrontements entre les populations et les éléments Frci à Vavoua ayant occasionné officiellement 5 morts (6 morts, selon des sources non officielles) dans les rangs de la population. Comme M. Kouamé, c’est l’ensemble des Ivoiriens qui se plaignent de l’insécurité grandissante dans le pays, depuis avril dernier. Cette réalité est en contradiction flagrante avec les discours que le nouveau chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, tient durant ses sempiternels voyages à l’extérieur du pays où il soutient, avec peu de conviction, que la sécurité est revenue en Côte d’Ivoire. En vérité, la Côte d’Ivoire est totalement prise en otage par les miliciens du pouvoir Ouattara. Qu’il s’agisse des ex-rebelles devenus Frci ou des combattants « volontaires » du pouvoir. Partout dans le pays, ils sévissent aussi bien dans les villes que dans les hameaux où les populations vivent tétanisées par la peur. A Abidjan, l’insécurité frappe indifféremment les nationaux Ivoiriens que les populations étrangères vivant sur notre sol. Les ambassades n’y échappent pas.

Le récent drame de Vavoua consécutif aux affrontements entre les populations et les Frci n’est qu’une goutte d’eau supplémentaire qui a fait déborder le vase. Pour avoir refusé de répondre aux injonctions des Frci qui voulaient lui extorquer de l’argent, le jeune Fofana Adama, apprenti chauffeur de son état, est abattu par les miliciens du pouvoir. Ce qui a provoqué la révolte des populations locales. Les affrontements qui s’en sont suivis ont causé 5 morts dans les rangs des populations. Quelques jours auparavant, les éléments des Frci ont fait parler d’eux au Plateau (Abidjan). Ils ont fait une descente musclée à la Préfecture de Police pour libérer du violon deux des leurs qui ont été arrêtés avec 13 autres jeunes gens dans un fumoir de drogue, en pleine consommation de canabis etc. On voit donc que même la Police n’est pas épargnée par les miliciens du pouvoir. Elle qui a été désarmée par « le nouvel homme fort du pays » au temps fort de la crise postélectorale, de sorte que les policiers ne sont plus que de simples ornements dans les commissariats. Les éléments des Frci qui ont investi le violon de la Préfecture de Police étaient munis de kalachnikovs et de Rpg 7, des armes de guerre. Evidemment, les policiers ne pouvaient rien. D’ailleurs, un Adjudant de Police a été blessé par les assaillants.

Toujous la semaine dernière, d’autres éléments des Frci ont semé la peur-panique dans la commune de Yopougon en tirant des coups de feu en l’air. Ils exigeaient le paiement des primes à eux

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