Brève Analyse De La Situation Socio-Politique En Turquie
Dissertations Gratuits : Brève Analyse De La Situation Socio-Politique En Turquie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Juillet 2014 • 1 296 Mots (6 Pages) • 1 086 Vues
Un bref survol de l’état actuel des choses en Turquie:
Les récentes manifs qui regroupent des gens de tous les metiers et de toutes les classes à Istanbul avaient pour objectif initial de ne pas permettre a la ville la construction d’un grand centre commercial sur l’un des derniers espaces verts situé sur la place taksim. C’est chose faite. Le maire d’Istanbul s’est engagé a consulter les istanbuliotes chaque fois qu’il y aurait une décision a prendre meme s’il s’agissait d’une station de bus a t-il dit. Le mouvement protestatire a pris une tournure anti Erdogan le PM et surtout pour ses manieres de cowboy qui commençaient à devenir insupportables pour une bonne moitié du pays. L’autre moitié trouvant qu’un cowboy comme le PM était tout à fait a leur goût car ce dernier étant issu d’un quartier pauvre et où un temps la pègre sévissait, semblable à Harlem, suscite même une certaine adulation car,la Turquie a eu assez des élites kémalistes qui on gouverné jusqu’à très récemment (depuis 1923 jusqu’a 2003) et que enfin voir un des leurs arrivé au pouvoir mérite d’etre admiré, surtout si, c’est une évidence, la Turquie a bien réussie ces dix dernieres années, tant économiquement – le 16eme rang mondial – que démocratiquement. En effet, l’armée est définitivement rentrée dans ses casernes et bien d’autres réformes ont été mises en place qui font que la qualité de la démocratie s’améliore en suivant une évolution relativement rapide et ce, en brûlant plusieurs étapes comme celles de la France p.ex. avec sa grande révolution et plusieurs autres plus petites et deux grandes guerres durant plus de deux siècles d’histoire.
Seulement voilà, il ya des difficultés. La Turquie n’a pas été parmi les pays des “Lumières” et L’AKP, est un parti dit “islamique modéré” en occident, même si aucune réference explicitement islamique existe ni dans le nom (comme p.ex chrétien démocrate ou frères musulmans”) ni dans son programme, ce parti est composé de députés conservateurs dont les ressorts mentaux fonctionnent selon les codes et coutumes de la culture islamique et parmi ceux là en premier Erdogan. Ce dernier, surtout ces 3 dernieres années, pousse le zèle, jusqu’a se vouloir “chef de famille” de tout le pays – la culture conservative patriarcale le rend possible - et se permet un discours du genre “vous devriez faire au moins trois enfants” ,” je préfère une jeunesse pieuse au lieu de la voir devenir alcoolique” ou encore “apprenez à vous tenir tranquille dans le métro et dans les espaces publics (traduire: n’embrassez pas votre petite amie)”. Il est évident que cette extrême confiance en soi, sorte d’ivresse de pouvoir, provient de sa réussite bien sûr mais aussi d’absence d’opposition politique qui ne fait pas le poids. Ce qui fait que les masses même très agacées par la conduite d’Erdogan voteront probablement pour lui en 2015 si rien de nouveau n’apparait d’ici là en matière de nouvelles dynamiques politiques. Car ce qui compte d’abord pour tout le monde c’est d’avoir un travail, un logement, et aussi un système de santé convenable, ce qui a été réussi.
Je dois ajouter encore une chose que je trouve essentielle: La culture islamique, tant qu’elle n’évolue pas, ou que ses dogmes ne sont pas relativisés comme en chrétienté, est qu’elle reste la force déterminante du surmoi collectif elle restera rédhibitoire à la mise en place d’un progrès évolutif, et ce dans n’importe quel domaine, qu’il soit scientifique politique, artistique ou autre. Malgré tout, à ce niveau là nous avons plusieurs raisons d’être optimiste et conséquence de ces meme raisons je pense que la Turquie, du point de vue de l’adoption du mode de vie libéral et démocratique (pas nécéssairement européen, p.ex. le Japon ne l’est pas) a atteint un point de non retour. Voici en bref quelques unes de ces raisons;
La rupture opérée par Musafa kemal Atatürk constitue un point de non retour en ce qui concerne les institutions modernes, notamment
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