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Synthèse de document Hypervitesse BTS CG

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Par   •  2 Octobre 2021  •  Cours  •  1 007 Mots (5 Pages)  •  661 Vues

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L’hypervitesse

Le corpus s’intéresse à un phénomène récurrent du 21ème siècle : l’hypervitesse. À la suite des auteurs, une question se pose donc, à savoir dans quelle mesure la lenteur a-t-elle laissé la place à la vitesse dans la société ? Ainsi, dans un premier temps sera présenté le phénomène en question, pour dans un deuxième temps en établir les répercussions à différentes échelles. Dans un dernier temps, les solutions sont proposées pour éradiquer le phénomène.

Il est important de définir l’hypervitesse, de déterminer à quelle période elle est apparue et d’en déterminer l’origine.

L’hypervitesse est un phénomène d’accélération généralisée de la vie. Angiola Codacci-Pisanelli, dans un article intitulé “l’hypervitesse, maladie du 21ème siècle” paru dans la revue Courrier international, le confirme en prenant pour exemples la pipe remplacée par la cigarette, la lettre pareillement remplacée par le courriel, ou encore l’information fragmentée dans les médias. De même, Joël de Rosnay dans son article “Avons-nous encore le temps ?” paru dans Futura-sciences en 2001 décrit lui aussi l’hypervitesse comme un phénomène d’accélération dans tous les domaines, professionnel, sportif, informationnel ou même financier. Il ajoute également qu’il s’agit d’un phénomène qui s’entretient de lui-même, un phénomène qui « s’autocatalyse ». Dans son roman « La lenteur » paru en 1997, Milan Kundera parle de la lenteur, qui est l’antonyme de l’hypervitesse par déduction, il fait comprendre que la vitesse est l’accélération hors contrôle et frénétique des modes de vie.

        Ce phénomène d’accélération est un phénomène très contemporain. Bien que Milan Kundera note déjà, à la fin du vingtième siècle, la disparition de la lenteur. C’est au 21ème siècle que l’hypervitesse à le plus d’ampleur comme peut en témoigner le titre « l’hypervitesse, maladie du 21ème » de l’article de Codacci-Pisanelli, qui lie le phénomène aux sociétés développées, ayant accès aux nouvelles technologies. Joël de Rosnay, lui aussi, lie l’hypervitesse aux sociétés informatisées du 21ème siècle. Il incarne lui-même l’image du citoyen moderne et hyper-rapide, ayant besoin de se déplacer à travers le monde pour ses fonctions.

        Si l’hypervitesse touche particulièrement les sociétés industrialisées c’est parce qu’elle est causée par l’avancer de la technologie. En effet Angiola Codacci-Pisanelli parle les nouvelles technologies, comme des logiciels, qui entrainent une accélération notamment des médias. Joel de Rosnay, lui, parle carrément « d’autoroute de l’information ». Dans le roman « La lenteur » c’est surtout l’urbanisation, avec la disparition des paysages de campagnes, qui entraine une accélération de la vie quotidienne.

Le corpus explique le phénomène moderne de l’hypervitesse, mais quelles sont ses répercussions ?  

L’hypervitesse à des répercussions à la fois sur l’individu mais aussi à un niveau sociétal.

L’hypervitesse agit comme une drogue sur l’être humain. Milan Kundera décrit les victimes de ce phénomène comme des personnes frustrées, en manque, à la recherche de leur dose de vitesse. Pour Angiola Codacci-Pisanelli, l’hypervitesse s’apparente à une maladie. Les « hyper-rapides » sont donc des contaminés qui ont perdu tout contrôle. Cependant bien que l’hypervitesse sont un danger inévitable et une nécessité afin de pouvoir suivre le mouvement notamment dans la vie professionnelle, il y a un certain attrait à la vitesse. Joel de Rosnay par exemple dit prendre du plaisir à aller vite lorsqu’il s’adonne à des sports extrêmes.

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