Soeur Carmélites de Compiègne

Carmélites de Compiègne

Sœur Constance, Marie Geneviève Meunier, très pieuse, rêve de devenir Carmélites (vie de pauvreté, de prière, de communauté), entre en 1788 au Compiègne (plus jeune de la communauté)

Mai 1789 : ouverture des EG, prise de la bastille, DDHC, abolition des privilèges, journée d’octobre etc.

Pour les révolutionnaires, l’entrée dans les ordres cloitrées constitue une atteinte à la liberté, c’est l’expression des Lumières

Conséquences pour les Carmélites :

Les communautés refusent de se défaire, les religieuses ne sont plus que des ex-religieuses mais vont poursuivre leurs habitudes. Sœur constance tient à rester, sa famille appel les autorités judiciaires pour la « sauver ». Obstination incompréhensible, sa famille rompt les liens avec elle.

La vie au couvent suit son rythme (mais bien de l’église nationalisé en novembre 1789, ordres monastiques et congrégation régulière perdent leur valeur légale en février 1970) Les religieuses de Compiègne s’inquiète, mais ne els touche pas dans leur vie quotidienne jusqu’au 3 aout 1790 : membre du directoire de Compiègne qui demande à parler aux sœurs.

Les carmélites écoutent ce que dise les autorités, procureur ‘vous pouvez reprendre votre liberté, nous vous apportons la délivrance », les sœurs refusent et retourne à leur travail « nous venons vous délivrez » disent les révolutionnaires.

Cortège : fonctionnaires municipaux suivie de soldats se dirigent vers le couvent. Les Carmélites se sont retranchées pour vivre seule dans le silence, si leur paix est détruite c’est leur vie qui est détruite.

Assemblée, journaux : discours anti-religieux.

Dès printemps 1792 : acte de consécration des sœurs de Compiègne, elles doivent accepter l’idée du martyre elles vont offrir leur vie à Dieu. C’est une démarche qu’ils leurs convient, qui donne un sens au drame qui se profile.

Décret du 17 aout 1792 : religieux ne sont plus autorisé à rester dans leur couvent et doivent être parti au 1er octobre 1792.

 Bouleversements, elles vont devoir vivre au milieu du monde, ne peuve plus porter leur vêtement carmélites et de jurer fidélité à la nation, elle se plient à cette exigence

Elle trouve un équilibre en s’installant dans 3 habitations proches de leur couvant qui leur permettent de poursuivre leur vie presque comme avant.

On les laisse faire pendant un temps mais en printemps 1794 : leur liberté est mise en cause. On les accuse de complot fanatique. Perquisitions organisées, les 16 religieuses ne peuvent rien faire. Ils trouvent une image de Louis 16, qlqs critiques de la rév etc. mais rien de bien terrible, cependant, 24 juin elles sont arrêtées et emprisonné, elles reviennent sur le serment qu’elles ont prêté à la nation.

Mi-juillet : rejoigne des véhicules dans leurs tenues de Carmélites, ont les emmène à la conciergerie. Leur exemple récite leurs offices, prient, et se prépare à mourir paisiblement, ce sont des exemples pour les

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