Positivisme juridique
Analyse sectorielle : Positivisme juridique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Août 2013 • Analyse sectorielle • 531 Mots (3 Pages) • 2 539 Vues
positivisme juridique. Le positivisme juridique est une doctrine juridique dans laquelle le droit se réduit au droit positif tel qu'il est décrit dans les codes. Le principal représentant de ce courant est l'Autrichien Hans Kelsen (1881-1973), auteur de la constitutionde l'Autriche en 1920. Hans Kelsen s'est inspiré du système de politique positive d'AugusteComte (ouvrage écrit dans la phase dite "religieuse" de la philosophie de Comte) pour élaborer une théorie de la pyramide des normes, encore appelée normativisme. Le positivisme juridique exclut toute référence à un « droit naturel ». Ces thèses sont exposées dans la Théorie pure du droit de Hans Kelsen. Le droit positif est, d'ailleurs, un des fondements de ce que Hans Kelsen a pu appeler l'État de droit
. Le positivisme juridique est un courant en théorie du droit qui décrit le droit tel qu'il existe dans la société, plus que tel qu'il devrait être. Il s'oppose au jusnaturalisme. Le positivisme juridique consiste à rejeter l'importance d’un droit idéal (appelé droit naturel) et à affirmer que seul le droit positif (lois, jurisprudence, etc.) a une valeur juridique. Ainsi, la loi ou la jurisprudence serait donc la seule norme à respecter (positivisme légaliste). Par exemple, un positiviste juridique dira qu'il ne faut pas tuer car cela va contre la loi, alors qu'un jusnaturaliste pensera qu'il ne faut pas tuer car cela est contre la morale.Le droit positif est susceptible d'être l'objet de la connaissance juridique, sans que ce statut n'implique en quoi que ce soit qu'il doit être ou non respecté, ce qui relève d'une position morale et non d'une position cognitive (positivisme méthodologique).[pas clair]
Le jusnaturalisme est une doctrine philosophique et juridique fondée sur le concept de droit naturel.
Dès l'Antiquité, l'herméneutique désigne l'art d'interpréter (ars interpretandi), traditionnellement exercé dans trois domaines principaux : la philologie classique, l'exégèse biblique et la jurisprudence. Dans son acception contemporaine, elle peut être définie comme la théorie des opérations de la compréhension impliquées dans l'interprétation des textes, des actions et des événements. Dès l'Antiquité, les philosophes se sont intéressés au statut ambigu de cet art, qui recouvre aussi bien l'interprétation des œuvres poétiques que l'art divinatoire (mantique). Dans le Ion, Platon (428 env.-env. 347 av. J.-C.) soutient que l'hermèneia (en l'occurrence la déclamation et le commentaire des poèmes par les rhapsodes) ne saurait constituer ni une technique pouvant être enseignée ni, à plus forte raison, un savoir digne de ce nom. Quelles qu'en soient les formes, l'interprétation n'intéresse pas le philosophe, l'homme du logos, en quête d'un savoir ferme et stable. Au mieux, il s'agit d'un « don divin » incontrôlable, qui est une pure affaire de virtuosité. De son côté, Aristote (385 env.-322 av. J.-C.) problématise le concept d'interprétation dans le cadre de son Traité de l'interprétation, en se focalisant sur l'interprétation de la réalité que le langage propositionnel rend possible. L'interprétation n'est pas ici subjective,
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