Peut-on désobéir aux lois ?

Dissertation :

Peut-on désobéir aux lois ?

Afin de traiter ce sujet, commençons par définir le mot « loi ». Selon le petit Larousse illustré, la loi est une : « Prescription établie par l’autorité souveraine de l’Etat, applicable à tous, et définissant les droits et les devoirs de chacun ». Le droit belge précise que l’on peut transgresser une loi pour trois raisons : « Les causes de justifications en matière pénale peuvent revêtir trois formes : l’état de nécessité, la légitime défense et les ordres imposés. Ces justifications ont pour effet de rendre licite un fait normalement illicite. Le droit pénal intègre en effet le fait que dans des circonstances exceptionnelles quelqu’un peut enfreindre une disposition pénale sans qu’une sanction soit appliquée. »^[1] Notre pays est une démocratie régentée par une série de lois destinées à assurer le bien-être des concitoyens que ce soit de manière individuelle ou collective. Dans cette dissertation seront abordés certains aspects de la loi tels que : le code de la route, la légitime défense, la protection d’autrui, certaines règles qui régissent le travail…

Dans un premier temps observons le code la route. Celui-ci a été élaboré afin d’éviter les accidents, de régler la fluidité de la circulation, ... Ce premier veut que si l’on commet un délit, tel qu’un accident de roulage avec blessé, on reste sur place dans l’attente d’une personne d’autorité afin de clarifier la situation. L’individu qui s’en irait sans laisser ses coordonnées ni prêter assistance aux éventuels blessés commettrait deux délits ; l’un le délit de fuite et l’autre la non-assistance à personne en danger. Par exemple, si un homme dont l’épouse serait sur le point d’accoucher prématurément, au risque de perdre le bébé, pourrait être pressé et, peu ou pas attentif, au volant. Dans cette précipitation il a, ce qui lui semble être un petit accrochage et décide donc de continuer sa route sans se retourner. Si, dans ces conditions la justice prévoit de condamner le délit de fuite, ne devrait-elle pas être clémente à l’égard de ce papa sur le point de, peut-être, perdre femme et enfant ? Dans cette situation, la transgression de la loi est compréhensible.

Ensuite, parlons de la légitime défense et de la protection d’autrui. Le droit belge précise que : « La légitime défense peut être définie comme l’emploi immédiat et nécessaire de la force pour repousser une agression injuste qui se commet ou va se commettre […] La loi dit aussi que l’agression doit être actuelle et suffisamment grave et aussi dirigée contre des personnes […] »  ^[2] Par exemple, lors des attentats de Paris, qui ont eu lieu en novembre dernier, si une personne avait eu un couteau et qu’avec celui-ci, elle se serait défendue en égorgeant un terroriste, elle aurait certes commis un crime car elle aurait tué une personne mais combien de vies aurait-elle sauvées en commettant cet acte ? Ici le non-respect de la loi qui interdit de porter atteinte à autrui est justifié par la légitime défense.

Enfin, il faut transgresser les lois de temps en temps pour le bien de la société. Lorsqu’on transgresse une loi dans l’objectif d’aider la société, on commet un acte civil. Si, lorsqu’une loi est transgressée, la société prend en compte les raisons qui ont poussé le ou les individus à commettre des méfaits, cette société fait preuve d’ouverture d’esprit et peut revoir ses règles afin d’améliorer le quotidien de sa population. Ainsi, Nelson Mandela a été mis en prison car il voulait l’égalité entre les blancs et les noirs en Afrique. A son époque, vouloir que les blancs et les noirs aient les mêmes droits était considéré comme un crime et pourtant Nelson Mandela, par sa transgression de cette loi, a fait réfléchir la société qui a jugé cela correct et son acte a été salué puisqu’il fût finalement libéré. Aujourd’hui tout le monde sait qui est cet homme et la cause pour laquelle il s’est battu.

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