Pensez-vous qu'il soit nécessaire d'avoir un chez soi pour vivre sereinement?
Dissertation : Pensez-vous qu'il soit nécessaire d'avoir un chez soi pour vivre sereinement?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bubulle1501 • 15 Octobre 2022 • Dissertation • 938 Mots (4 Pages) • 799 Vues
« Quelle étrange chose que la propriété, dont les homes sont si envieux ! Quand je n’avais rien à moi, j’avais les forêts et les prairies, la mer et le ciel depuis que j’ai acheté cette maison et ce jardin, je n’ai plus que cette maison et ce jardin », nous explique Alphonse Karr. Au regard de ces propos il est assez logique de se demande s’il est nécessaire d’avoir un chez soi pour vivre sereinement.
Je pense que cette thèse est partiellement juste, mais partiellement car certains aspects sont à observer différemment.
En effet, avoir un chez et s’y sentir bien permet un ancrage, un lieu où l’on revient comme Ulysse qui après avoir traversé de ne nombreuses péripéties rentre chez lui : « son époux, qui, ayant longtemps souffert, reviendrais enfin dans sa patrie après vingt années d’absence ! ». A l’instar de l’iconograprie de John T. Takai, « La maison racine » représente belle et bien cette idée d’ancrage avec ce système racinaire, un endroit fixé qui se développe à travers le temps et les époques. Je pense que ces lieux d’ancrage permettent aux Hommes de se construire notamment sur un plan sociétal et ainsi d’acquérir un exemple, un modèle de « chez soi ».
Il est évidant que l’idée d’avoir un chez soi n’est pas liée à l’idée de sérénité et de bien être ou de bonheur. La possession dans ce contexte n’induit pas le bonheur. Aussi, l’idée de ne pas avoir de chez soi à l’inverse peut apporter une forme de bonheur et de quiétude pour certain.
C’est en ce sens que les itinérants du spectacle, qui n’ont pas de lieux à eux à proprement dit, continue de poursuivre leur carrière en y voyant pas un détriment à leur bien-être. Les itinérants du spectacle, ont bien entendu un lieu où séjourner que ce soit une chambre d’hôtel, une roulotte, ou une tente d’appoint, mais à mon sens il ne s’agit pas réellement d’un chez soi car il n’est que temporaire jusqu’au prochain changement.
Je pense également, au location saisonnière, ou pour les vacances, lorsque l’on part en vacances ont emprunté une habitation à quelqu’un, cela ne nous appartient pas et pour autant on s’y sent bien car elle concrétise les vacances, la sortie d’un quotidien. Le film « camping » retrace bien cette idée notamment avec le personnage de Gérard Lanvin qui malgré un cadre de vie différent finis pas s’attacher à la modeste demeure du personnage de Franck Dubosc.
Ce sentiment de bien-être ne se décline pas à tous les Hommes, car bien que chacun est un lieu de vie dès son plus jeune âge, certains ne s’y sente pas bien.
Il est certain, que la pandémie que nous traversons, et plus précisément les confinements réplétifs ont permis à certains habitant de se rendre compte du mal-être qui les touchait dans l’habitation qui était pourtant la leur. Je mets également en exergue étudiants qui cohabite avec des personnes âgées comme dans le film « Adopte un veuf » avec André Dussolier, ou l’étudiante essaie tant bien que mal de retrouver ses repères au file de la narration, sans réellement se sentir chez elle malgré le logement qu’elle occupe.
D’ailleurs, certaines situations de cohabitations poussent à ne plus se sentir bien chez soi, je pense ici au cas de séparation ou de divorce. Les deux amants qui sont dans l’obligation de partager un lieu qu’ils ont construit ensemble qui finis par les faire se sentir mal à l’aise dans leur propre chez eux. Le film « garde alterné » avec Didier Bourdon ou le dernier Roman de Michel Houellebec « Anéantir » expose ce fait. Paul et Prudence les personnages de ce roman, pourtant amoureux dans le passé finissent pas coexister, voire cohabiter.
...