Méthodes légales pour lutter contre l'imitation frauduleuse de produits
Analyse sectorielle : Méthodes légales pour lutter contre l'imitation frauduleuse de produits. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar meeeelanie123 • 12 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 1 080 Mots (5 Pages) • 824 Vues
Ces derniers mois plusieurs marques ont gagné leurs procès pour imitation frauduleuse de produit. Le monde du luxe entend bien s'opposer fermement à la contrefaçon. Aujourd'hui, où être « à la mode » rime avec porter de la marque, tout types de produit peut être contrefais.
La contrefaçon se définit comme la reproduction, l'imitation ou l'utilisation totale ou partielle d'une marque, d'un dessin, d'un brevet, d'un logiciel ou d'un droit d'auteur, sans l'autorisation de son titulaire, en affirmant ou laissant présumer que la copie est authentique.
Le monde du luxe fait rêvés beaucoup de personnes. Les grandes marques s'affirment avec leurs originalités, la qualité ainsi que pour la beauté de leurs produits.
Toutefois les tarifs ne sont pas abordables pour tout le monde .
Nous chercherons alors à savoir si la contrefaçon nuit à l'image d'une marque.
Dans un premier temps nous nous demanderons si les compagnes anti contrefaçon nuit-elles à l'image d'une marque, si ses fausses représentations de marques est une signe de succès pour les marques, il y a vraiment un manque à gagner pour les marques, puis pour finir nous verrons si La vraie "menace" ne pèse-t-elle pas sur le statut social attaché à la possession d'un produit de luxe ?
Les campagnes anti contrefaçon jouent-elles sur l'image des marques ?
La contrefaçon est perçue par les professionnels du secteur du luxe comme un problème de manque à gagner, comme des opportunités de ventes perdues. Mais ça ne dévalorise pas forcément leur image. C'est une sorte d'hommage qui leur est rendu, mais un hommage assez vicieux
Les campagnes ciblent principalement les consommateurs en insistant sur les aspects illégaux – qui sont d'ailleurs assez contraignants et forts en France, ils sont souvent moins importants dans les autres pays. Les marques ne sont pas directement impliquées dans les campagnes. Elles sont citées de façon indirecte, on les reconnaît quand on a une culture du luxe, comme avec le téléphone référence à Chanel où le nom de la marque est mal orthographié. Donc on peut en conclure que ses campagnes ne sont pas forcément un mal pour l'image des marques. De plus, les campagnes rappellent l'existence de ces marques aux consommateurs. Elles les revalorisent, en insistant sur l'aspect légal et de qualité, ce qui contrebalance l'impact négatif indirect de la contrefaçon. Les campagnes insistent sur l'aspect véridique de ces marques. Donc oui, elles permettent une valorisation de l'image des marques.
Toutefois les produits de contrefaçon sont des produits de mauvaise qualité, ce qui peut avoir un impact indirect sur la perception des consommateurs. Les marques peuvent donc être associées à cette mauvaise qualité. D'ailleurs la campagne du comité Colbert joue là-dessus, avec le logo Lacoste très mal reproduit par exemple. Mais c'est surtout un manque à gagner financier pour les marques.
Il semble y avoir deux approches dans les campagnes : insister sur ce que risque légalement l'acheteur ou sur le trafic qui peut se cacher derrière la contrefaçon. Généralement quand on veut lutter contre une pratique illégale, on essaie de cibler les deux côtés, comme pour la drogue ou la prostitution. Dans leurs activités, le comité Colbert essaie d'agir en amont. Mais c'est plus difficile parce qu'ils doivent faire avec un cadre juridique qui n'est pas européen. Ils travaillent avec des autorités locales qui n'ont pas forcément intérêt à collaborer, même si certaines font des efforts. C'est le cas de la Chine. Les différents organismes se sont aperçus que tout seuls, ils n'y arrivaient plus. Ils doivent être ensemble pour lutter contre la contrefaçon.
Ces campagnes ciblent le consommateur parce qu'il leur est plus facile d'agir en aval qu'en amont. Il faut souligner que la France est en pointe sur le
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