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Les inconvénients de ce scrutin sont bien connus. Personnification du débat : les faits et gestes, la personnalité voire la vie privée des candidats comptent souvent plus que leurs programmes ou idées. Nous sommes appelés à choisir non une équipe

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Par   •  10 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  5 860 Mots (24 Pages)  •  874 Vues

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Les inconvénients de ce scrutin sont bien connus. Personnification du débat : les faits et gestes, la personnalité voire la vie privée des candidats comptent souvent plus que leurs programmes ou idées. Nous sommes appelés à choisir non une équipe ou un projet mais un homme providentiel censé pouvoir traiter nos maux. Simplification du débat : si le clivage droite/gauche peut être remis avant le premier tour, la bipolarisation de la vie politique renaîtra pour le second tour avant d’être consacrée pour la durée du quinquennat à l’occasion des élections législatives, organisées dans la foulée pour confirmer le résultat de l’élection précédente. Le Président élu disposera alors d’une majorité plus ou moins obéissante face à une opposition plus ou moins constructive. A de rares exceptions près, le débat se réduira donc à un « pour ou contre » les propositions, les décisions ou la personne même du monarque républicain. Les déceptions sont programmées : l’homme (toujours pas une femme) élu chutera dans les sondages peu après son élection, tant sa capacité à réaliser ses promesses est inversement proportionnelle à l’importance des attributions que la Constitution lui confère. Les populismes se nourriront de nouveau des frustrations et regrets ainsi créés par le spectacle de l’impuissance du pouvoir que le vote à la chaine de lois, aussi rapidement votées qu’oubliéeLes inconvénients de ce scrutin sont bien connus. Personnification du débat : les faits et gestes, la personnalité voire la vie privée des candidats comptent souvent plus que leurs programmes ou idées. Nous sommes appelés à choisir non une équipe ou un projet mais un homme providentiel censé pouvoir traiter nos maux. Simplification du débat : si le clivage droite/gauche peut être remis avant le premier tour, la bipolarisation de la vie politique renaîtra pour le second tour avant d’être consacrée pour la durée du quinquennat à l’occasion des élections législatives, organisées dans la foulée pour confirmer le résultat de l’élection précédente. Le Président élu disposera alors d’une majorité plus ou moins obéissante face à une opposition plus ou moins constructive. A de rares exceptions près, le débat se réduira donc à un « pour ou contre » les propositions, les décisions ou la personne même du monarque républicain. Les déceptions sont programmées : l’homme (toujours pas une femme) élu chutera dans les sondages peu après son élection, tant sa capacité à réaliser ses promesses est inversement proportionnelle à l’importance des attributions que la Constitution lui confère. Les populismes se nourriront de nouveau des frustrations et regrets ainsi créés par le spectacle de l’impuissance du pouvoir que le vote à la chaine de lois, aussi rapidement votées qu’oubliéeLes inconvénients de ce scrutin sont bien connus. Personnification du débat : les faits et gestes, la personnalité voire la vie privée des candidats comptent souvent plus que leurs programmes ou idées. Nous sommes appelés à choisir non une équipe ou un projet mais un homme providentiel censé pouvoir traiter nos maux. Simplification du débat : si le clivage droite/gauche peut être remis avant le premier tour, la bipolarisation de la vie politique renaîtra pour le second tour avant d’être consacrée pour la durée du quinquennat à l’occasion des élections législatives, organisées dans la foulée pour confirmer le résultat de l’élection précédente. Le Président élu disposera alors d’une majorité plus ou moins obéissante face à une opposition plus ou moins constructive. A de rares exceptions près, le débat se réduira donc à un « pour ou contre » les propositions, les décisions ou la personne même du monarque républicain. Les déceptions sont programmées : l’homme (toujours pas une femme) élu chutera dans les sondages peu après son élection, tant sa capacité à réaliser ses promesses est inversement proportionnelle à l’importance des attributions que la Constitution lui confère. Les populismes se nourriront de nouveau des frustrations et regrets ainsi créés par le spectacle de l’impuissance du pouvoir que le vote à la chaine de lois, aussi rapidement votées qu’oubliéeLes inconvénients de ce scrutin sont bien connus. Personnification du débat : les faits et gestes, la personnalité voire la vie privée des candidats comptent souvent plus que leurs programmes ou idées. Nous sommes appelés à choisir non une équipe ou un projet mais un homme providentiel censé pouvoir traiter nos maux. Simplification du débat : si le clivage droite/gauche peut être remis avant le premier tour, la bipolarisation de la vie politique renaîtra pour le second tour avant d’être consacrée pour la durée du quinquennat à l’occasion des élections législatives, organisées dans la foulée pour confirmer le résultat de l’élection précédente. Le Président élu disposera alors d’une majorité plus ou moins obéissante face à une opposition plus ou moins constructive. A de rares exceptions près, le débat se réduira donc à un « pour ou contre » les propositions, les décisions ou la personne même du monarque républicain. Les déceptions sont programmées : l’homme (toujours pas une femme) élu chutera dans les sondages peu après son élection, tant sa capacité à réaliser ses promesses est inversement proportionnelle à l’importance des attributions que la Constitution lui confère. Les populismes se nourriront de nouveau des frustrations et regrets ainsi créés par le spectacle de l’impuissance du pouvoir que le vote à la chaine de lois, aussi rapidement votées qu’oubliéeLes inconvénients de ce scrutin sont bien connus. Personnification du débat : les faits et gestes, la personnalité voire la vie privée des candidats comptent souvent plus que leurs programmes ou idées. Nous sommes appelés à choisir non une équipe ou un projet mais un homme providentiel censé pouvoir traiter nos maux. Simplification du débat : si le clivage droite/gauche peut être remis avant le premier tour, la bipolarisation de la vie politique renaîtra pour le second tour avant d’être consacrée pour la durée du quinquennat à l’occasion des élections législatives, organisées dans la foulée pour confirmer le résultat de l’élection précédente. Le Président élu disposera alors d’une majorité plus ou moins obéissante face à une opposition plus ou moins constructive. A de rares exceptions près, le débat se réduira donc à un « pour ou contre » les propositions, les décisions ou la personne même du monarque républicain. Les déceptions sont programmées : l’homme (toujours pas une femme) élu chutera dans les sondages peu après son élection, tant sa capacité à réaliser ses promesses est inversement proportionnelle à l’importance des

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