Les Multiples Anomalies Apparues Après L'incendie Du Ferry « Norman Atlantic »
Analyse sectorielle : Les Multiples Anomalies Apparues Après L'incendie Du Ferry « Norman Atlantic ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar florian1998 • 30 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 814 Mots (4 Pages) • 731 Vues
Les autorités maritimes poursuivent leurs recherches mardi 30 décembre après l'incendie du ferry Norman Atlantic en mer Adriatique, alors que la marine italienne a annoncé qu'au moins dix personnes ont péri des suites de l'incendie qui s'est déclaré à bord du navire, dans la nuit de dimanche à lundi. Le bateau assurait la liaison entre Patras, dans le sud-ouest de la Grèce, et Ancône, dans l'est de l'Italie.
Le parquet de Bari, dans le sud-est de l'Italie, a choisi d'ouvrir une enquête « criminelle », lundi pour tenter d'éclaircir les circonstances du drame et de désigner d'éventuels responsables. Si l'origine du sinistre est encore inconnue, autorités et rescapés ont d'ores et déjà souligné de nombreux dysfonctionnements.
Un nombre imprécis de passagers à bord
Connaître le nombre exact de personnes en péril est essentiel pour l'organisation des secours, notamment pour savoir si certains manquent à l'appel. Or lorsque l'opération de sauvetage a commencé, la compagnie grecque de transport maritime Anek a annoncé que 478 personnes — équipage compris — se trouvaient à bord du navire. Elle a ensuite ramené ce chiffre à 475 lundi dans la soirée.
Mais ce nouveau décompte ne correspond pas au nombre des rescapés... qui diffère encore selon les sources. Ainsi si les garde-côtes grecs ont déclaré que 432 personnes avaient été évacuées, le ministre des transports italien a pour sa part annoncé que 427 survivants – dont les 56 membres de l'équipage – avaient été secourus.
Le nombre de disparus est donc inconnu
De telles différences dans les chiffres n'ont pas été expliquées pour l'heure par les autorités. Pire, un responsable de la garde côtière italienne, Giovanni Pettorino, a précisé que 80 de ces rescapés n'étaient même pas inscrits sur la liste d'embarquement, renforçant la thèse selon laquelle des passagers clandestins avaient embarqué dans le but de rejoindre l'Italie.
Toutes ces incertitudes ont poussé lundi soir le ministre grec de la marine marchande, Miltiadis Varvitsiotis, à reconnaître que « la liste [d'embarquement] est peut-être inexacte », et le ministre italien des transports, Maurizio Lupi, à avouer être « dans l'impossibilité de dire combien de personnes ont disparu ». « Une fois l'épave récupérée, nous trouverons probablement d'autres victimes » a affirmé mardi le procureur de Bari, Giuseppe Volpe.
Une seule certitude, sur les 371 rescapés, 234 sont grecs, 54 turcs, 22 albanais, 22 italiens et 10 de nationalité suisse, selon M. Lupi. Par ailleurs neuf des dix Français présents à bord « ont été localisés et pris en charge », a indiqué le gouvernement français. Aucune précision n'a été donnée sur le dixième Français.
Dysfonctionnement d'une porte coupe-feu
Une inspection effectuée quelques jours avant le drame, le 19 décembre, dans le cadre de l'accord international sur la sécurité maritime avait laissé apparaître des dysfonctionnements au niveau de la sécurité incendie sur le bateau. Des anomalies constatées « plus exactement sur l'une de ses
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