Le week-end pascal
Commentaire d'arrêt : Le week-end pascal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Avril 2013 • Commentaire d'arrêt • 494 Mots (2 Pages) • 831 Vues
Le week-end pascal aura été marqué par une série d'incendies dramatiques. Après Saint-Quentin, Aubervilliers et Bobigny, c'est à Carcassonne que le feu a sévi. Une vingtaine d'habitants d'un immeuble de la cité Fleming, au nord de la ville, ont dû être évacués ce lundi. Cette fois, plus de peur que de mal, seulement quelques personnes légèrement intoxiquées ayant été conduites à l'hôpital.
Incendie volontaire ?
Le feu aurait pris peu vers 07h00 dans la chambre d'un appartement situé au premier étage de cet immeuble qui en compte trois. Les fumées ont gagné la cage d'escalier mais les pompiers, arrivés rapidement sur place, ont pu procéder au sauvetage par grande échelle des habitants situés aux étages supérieurs.
Le déclenchement de cet incendie serait qualifié de "suspect" par une source policière. Selon nos informations, des gardes à vue sont en cours pour savoir si le départ de feu est bien d'origine criminelle.Le gouvernement avait accordé à la mi-mars un répit provisoire aux locataires menacés d'expulsion en prolongeant de 15 jours la trêve hivernale, mais désormais c'est "le retour des angoisses" pour de nombreuses familles, souligne la Fondation Abbé Pierre.
Selon Droit au Logement (DAL), beaucoup ont déjà reçu leur avis d'expulsion. A Montfermeil (Seine-Saint-Denis), Malia s'attend à l'intervention de la police "début avril". "Mon mari est parti en laissant des dettes. La maison a été saisie et le nouveau propriétaire me réclame 1.000 euros par mois, alors qu'on vit avec 1.200 euros d'allocations familiales", explique cette mère de 5 enfants, qui a fait une demande Dalo (droit au logement opposable). Le gouvernement a annoncé à l'automne l'arrêt des expulsions des ménages reconnus prioritaires Dalo, mais "actuellement, le traitement d'une demande Dalo en Ile-de-France est devenu si lent, que l'expulsion arrive plus vite que l'octroi du fameux label", affirment les Mal-Logés en colère.
Face à la crise, le "Collectif des associations unies" (dont la Fondation Abbé Pierre, le Secours catholique et Médecins du Monde) a réclamé "un moratoire sur toutes les expulsions locatives en 2013", pour les locataires de bonne foi en situation de précarité. "Il ne s'agit pas de faire reposer l'effort sur les propriétaires", affirme Christophe Robert, porte-parole du collectif, rappelant qu'un fonds, insuffisamment abondé selon lui, permet d'indemniser le propriétaire si le préfet refuse l'expulsion du locataire. Le collectif réclame aussi une meilleure prévention, en amont des expulsions.
"L'expulsion ne doit pas sanctionner la pauvreté"
"La prévention est essentielle", confirme Jean-Daniel Lachkar, président de la Chambre nationale des huissiers de justice, dont le siège a été occupé vendredi par le collectif Jeudi Noir. Il souhaite que les huissiers, qui "connaissent bien ces situations", puissent "participer aux commissions sur la prévention des expulsions". "Un dossier qui
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