Week-end a zuydcoote
Commentaire de texte : Week-end a zuydcoote. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Axion • 6 Mars 2019 • Commentaire de texte • 764 Mots (4 Pages) • 668 Vues
Narrateur : discours direct, homodégiétique, externe et interne
Intro :
Nous avons pour objet d’étude l’extrait « SAMEDI MATIN » d’un week-end à Zuydcoote qui a été écrit en 1949 par le célèbre auteur français Robert MERLE qui reçut pour ce Roman le prix Goncourt. Cet extrait nous plonge dans le train de vie du personnage qu’est le soldat Maillat dont on aura peu de détails sur son passé mais dont on comprend par la chronologie, l’œuvre étant écrite quelque années après la seconde guerre mondiale, que l’on retrouvera certaines caractéristiques de celle-ci. C’est pour cela que nous nous poserons donc la question suivante : Comment le narrateur décrit la situation chaotique dans laquelle se trouve le personnage énigmatique de Maillat ? Nous verrons comment le narrateur se situe dans le texte par l’intermédiaire de Maillat dans la visualisation chaotique de la guerre habituelle des soldats.
CCL :
Nous pouvons donc conclure que Robert MERLE convoque dans son écriture
I. Le Narrateur
Dans ce texte le narrateur permet de transmettre des informations sous différentes formes dans l’extrait. D’une part on remarque que les mots « Samedi Matin » appuies l’idée que le texte soit un journal intime par sa forme. D’autre part on voit que la majeure partie des verbes de cet incipit sont aux passé comme « brillait » (L.1), « suivait » (L.10), « lâcha » (L.15) qui pourrait expliquer une narration ultérieure. De plus on voit que le narrateur est omniscient par l’absence du pronom « je » ainsi que la connaissance de tous les détails des personnages avec « Maillat » (L.2) qui est un soldat, « deux soldats » inconnus et endormis (L.3) ainsi qu’un « biffin » (L.11) ramassant des corps mort. La présence d’un discours direct (L.14-23 dans la deuxième parties de l’extrait nous amène aussi à dire que la narrateur est homodiégétique pour devenir présent comme personnage et nous donner des informations sur son caractère et sur la situation. Car en effet le début in medias res du roman nous immerge au milieu de la vie du personnage et au coeur de son intrigue.
Comme précedement le narrateur est omniscient ce qui lui permet de nous faire un portrait moral du soldat.
II.Maillat
En effet, on apprend par le narrateur fait une description morale de notre protagoniste ; on sait alors que le personnage est un soldat qui se trouve à la guerre par la présence de mort sur la route, plutôt jeune puisqu’il regarde les « cuisses » (L.8) d’une femme et est de nature plutôt sympa parce qu’il « tendit son paquet » (L.17) de cigarettes à un inconnu en lui disant « prends-en plusieurs » (L.18) ce qui nous permet de remarquer qu’il est sociable et généreux envers les personnes qui l’entoure au quotidien. D’autre part, l’omniprésence d’un langage familier nous indique à lui comme aux autres soldats qu’ils font partie de la classe populaire : « Tu parles d’un blot » (L.14), « T’es un pote... » (L.19). On remarque aussi que l’auteur utilise l’onomastique sur le prénom de Maillat qui nous renvoie vers le mot maillon, qui nous montre que ce personnage est la fois un élément parmi tans d’autre mais qu’il est aussi essentiel à l’équilibre et la rigidité d’une chaîne et cette idée est appuyé par la présence des mot « équilibra » (L.15), « tendit » (L.17) et « empoigna » (L.22).
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