Le peuple dans la démocratie.

Sujet : Le peuple dans la démocratie

Introduction :

« La démocratie c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », cette citation de Abraham Lincoln montre que le peuple est sujet mais aussi créateur de la démocratie, elle émane

d’eux.

Notre sujet est très vaste, il peut remonter au plus ancien régime qui a existé en France comme il peut nous concerner encore aujourd’hui. La France a commencé avec un pouvoir inexistant au peuple, avec ensuite un pouvoir limité et aujourd’hui nous vivons en totale démocratie représentative. Mais ce n’a pas toujours été le cas, et ce n’est pas non plus partout. On est face à une évolution qui a été très longue pour en arriver là. Il y a eu beaucoup de retour en arrière avec une répétition des

mêmes erreurs.

Nous sommes en démocratie, mais concrètement qu’est ce que c’est ? C’est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple, sans qu’il y ait de distinctions dues à la naissance, à la richesse, à la compétence. En règle générale, les démocraties sont indirectes ou représentative, le pouvoir s’exerçant par l’intermédiaire de représentants désignés lors d’élections au suffrage universel. C’est donc le principe de souveraineté et d’égalité par le peuple, et pour le peuple. Mais au cœur de la démocratie il y a donc des sujets dont émane la démocratie mais qui agit sur eux mêmes. Le peuple c’est un tiers de la nation, car la nation c’est ceux qui ont vécus, ceux qui vivent et ceux qui vivront. Le terme « peuple » a trois sens. Le premier, un peuple c’est une communauté vivant sur un même territoire ou, par extension, unie par des caractéristiques communes comme la culture ou encore la langue. En deuxième sens, le peuple peut être l’ensemble des citoyens d’un Etat ou des personnes constituant une nation, par rapport aux gouvernants et en référence aux principes de citoyenneté. Et enfin, le peuple peut désigner l’ensemble des citoyens de condition modeste ou humble, par opposition aux groupes ou classes privilégiées par la naissance (Noblesse), par la fortune, la culture, l’éducation. Cette pluralité montre à quel point la place du peuple dans la démocratie a évolué au cours du temps.

Dans ce contexte, on peut se demander si la présence du peuple dans la démocratie garantie son pouvoir, ou bien si celle ci ne le garantie pas toujours. Dans le contexte d’une démocratie représentative, si la volonté du peuple est respectée dans ce cas c’est une souveraineté légitime. Mais le recours au peuple n’est pas considéré comme une évidence.

Si effectivement on peut souvent constaté un peuple très actif au cœur de la démocratie, ce n’est pas toujours le cas dans certains Etats, ou au cours de certaines périodes.

Un peuple : un pouvoir

Le peuple dans une démocratie peut être totalement actif. Ca a été le cas à Athènes de manière directe, il y a très longtemps. Mais aujourd’hui il peut être considéré que le peuple exerce encore le pouvoir de manière directe mais en élisant des représentants.

Une démocratie directe : Athènes

En ce qui concerne Athènes il faut connaitre l’origine du mot démocratie à cette époque pour comprendre ainsi comment ce système en est descendu.

Origine du mot

La naissance du mot démocratie dans l’esprit général est la version qui est rependue : la démocratie naitrait donc à Athènes, dans les ans 200 /300 avant Jésus Christ.

C’est une « longue histoire » d’après Francis Dupuis-Déri, professeur de sciences politiques qui s’est intéressé au sens du mot démocratie. L’histoire qui raconte que la démocratie serait née à Athènes, serait donc fausse. Athènes cache une multitude d’expériences humaines et politiques.

A ce moment la démocratie est entendue sous le sens de s’asseoir et de délibérer ensemble.

Mais dans ce cas la, cette démocratie a existé avant Athènes. Comme, selon son exemple, certains peuples d’Amérique : les autochtones. C’était des chefs en parti militaire et civil, mais les chefs n’avaient aucun pouvoir et ne donnaient pas d’ordre mais ils s’assurent que la communauté va bien. On a une opposition avec nos chefs d’aujourd’hui qui ont un rôle de chef de la société. Comme Pierre Claste revient d’une guerre victorieuse, c’est un chef militaire prestigieux. Mais il va chercher à convaincre ses guerriers de repartir en guerre, il en convainc trois seulement. Ca montre bien l’impuissance et l’absence d’influence des chefs à cette époque. Ca oppose de nouveau cette fonction avec aujourd’hui. Les premiers ministres, les chefs d’Etats (La Reine d’Angleterre par exemple), ne font pas la guerre. En revanche ils vont donner des ordres pour que les soldats partent en guerre. Ils sont donc très influents, ils sont écoutés. Avant, c’était bien les citoyens athéniens qui partaient en guerre. C’est une complémentarité critiquée, mais il y a un équilibre critiqué :

La prépondérance présidentielle, dérive autoritaire ou confiscatoire ?

Le Président n ‘est pas responsable devant les parlements, mais il est faut de dire qu’il y a une dérive autoritaire on confiscatoire car il y a le rôle du peuple. Son rôle est de veiller à ce que cette prépondérance ne dérive pas en dictature. Oui on pourrait le craindre.

L’insuffisance parlementaire : une institution ou des hommes faibles ?

Il y a ce jeu mécanique de la majorité qui soutient le gouvernement. Il faut d’autres corps, d’autres endroits pour donner un contre pouvoir, sinon le pouvoir sera abusé. Cette opposition doit pouvoir mettre en œuvre les décisions parce que l’opposition est toujours majoritaire. L’opposition a une partie centrale dans le contre pouvoir. Son efficacité discutée peut continuer à l’être.

Pouvoir du peuple

C’était une démocratie directe, c’est à dire qu’on peut aller à l’assemblée si on est un homme, de parent Grecs. Il y a donc environ 6000 personnes qui délibèrent et prennent des décisions sans représentants ni dirigeants. Ensuite elle serait redécouverte aux Etats Unis et en France où c’est une démocratie moderne mais qui reste dans le même principe qu’à Athènes. Sauf que face

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