Le bonheur résulte t-il de la recherche du plaisir?
Dissertation : Le bonheur résulte t-il de la recherche du plaisir?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ALALo • 21 Novembre 2020 • Dissertation • 1 656 Mots (7 Pages) • 729 Vues
Philosophie dissertation
Le bonheur résulte-t-il de la recherche du plaisir ?
Le bonheur, étymologiquement parlant, vient de deux mots latin, « heur » qui vient de augurium qui a aussi donné le mot augure qui signifie « chance » « accroissement accordé par les dieux à une entreprise » et de « bonum » qui signifie bon, le contraire de mauvais. Le mot bonheur renvoie donc à l'idée d'un état de contentement non seulement durable, permanent, mais pouvant aller croissant, une « bonne chance ». Mais définir ce qu’est le bonheur est très complexe car le bonheur est subjectif, chacun à sa propre définition du bonheur même si tout homme est à la quête du bonheur et est censé l’atteindre à la fin de son existence sur Terre. Quant à lui le plaisir est une sensation ou émotion agréable, liée à la satisfaction d'un désir, d'un besoin matériel ou mental. Le plaisir, contrairement au bonheur, est momentané et ne s’inscrit pas dans le temps. Les Hommes sont à la recherche de plaisirs continuellement au long de leurs vie et essaye d’atteindre leurs bonheur absolue. Ainsi, le bonheur résulte-t-il de la recherche du plaisir ? Nous étudierons, pour répondre à cette problématique, dans une première partie que le bonheur résulte de la recherche du plaisir. Dans une seconde partie nous verrons que le bonheur peut résulter d’autres manières. Enfin, dans une troisième partie nous nous demanderons si le bonheur ne serait pas qu’une illusion ou un effet de mode.
Kant (1724-1804) définit le bonheur comme la satisfaction complète des besoins et des inclinations (c’est-à-dire des désirs). Il ne s’agit donc plus ici de sagesse ou de disposition de l’âme, mais de la somme de tout ce qui vient, de l’extérieur, apaiser nos tensions intérieures. Si le bonheur est la satisfaction complète des besoins et des désirs, les objets qui constituent le bonheur sont nécessairement issus de l’expérience empirique. Mais l’idée de bonheur est par définition un maximum de bien-être présent et futur, c’est donc un absolu. Or, aucun absolu ne peut jamais se trouver dans le monde empirique. Le concept de bonheur ne peut donc être autrement qu’indéterminé, c’est un « idéal, non de la raison, mais de l’imagination ». Pour Kant le bonheur résulte d’une recherche perpétuel d’un plaisir « Règles du bonheur : quelque chose à faire, quelqu'un à aimer, quelque chose à espérer. ». Il faut toujours avoir quelque chose à faire pour ne pas s’ennuyer, quelqu’un à aimer car ça nous rapporte du plaisir/ du désir, et quelque chose à espérer pour ne pas compter tout conquis et se donner les moyens de se rapprocher de jour en jour de son bonheur. Et chaque Homme accomplie ses désir pour se rapprocher de son bonheur « Le bonheur, bien qu'un concept indéfini, est le but de tous les êtres rationnels. ». Le bonheur est atteint une fois tout nos besoins, désir assouvie, mais comme le dit Kant nous sommes des mortels et nous n’aurons donc pas le temps durant notre vie de tout tester pour se faire un avis sur tout ce qui peut exister et nous ne pourrons donc pas assouvir tout nos désir et ne pourrons donc pas atteindre notre bonheur absolu.
Epicure (341-270 av. J.-C.) et les siens faisant partie de l’Epicurisme pense plutôt à l’eudémonisme, l’eudémonisme est une doctrine philosophique posant comme principe que le bonheur est le but de la vie humaine. Le bonheur n'est pas perçu comme opposé à la raison, il en est la finalité naturelle. Epicure pense que pour être heureux il faut trouver la paix de l’âme. Comme par exemple nos peurs, tout le monde à des peurs mais nous pouvons les surmonter, comme par exemple la peur de souffrir, la souffrance peut être soit très forte mais brève, il faut donc se raccrocher au fait qu’elle est brève, ou alors la souffrance peut aussi être longue mais pas très intense, nous pouvons donc nous raccrocher ici au fait qu’elle ne soit pas très intense et pouvons même nous y habituer avec le temps, ou la peur de la mort que nous pouvons surmonté car tout homme qui a cette peur n’est pas mort et n’a donc pas à en avoir peur. Mais pour être heureux il faut aussi savoir se mettre des limites, nous ne pouvons pas réaliser tous nos désir, car faire tout ce qu’on veut serait ennuyeux au bout d’un certain moment, ce ne serait pas le bonheur mais seulement la satisfactions incontrôlé de désir. Epicure dit alors qu’il ne faudrait pas satisfaire tous ses plaisirs mais seulement certains comme par exemple, les désirs naturel nécessaires, quelque désir naturel non nécessaire, mais surtout pas les désirs non naturel et non nécessaire.
Pour Ricoeur (1913-2005) le bonheur est possible que sous la forme d'un projet. C'est-à-dire d'une unité ordonnée de désir satisfait et non d'une accumulation désordonnée de satisfaction sans lien les unes avec les autres. « Le bonheur est une terminaison de destinée et non de désir singulier ; c'est dans ce sens qu'il est un tout et non une somme » Si votre seul but est de satisfaire vos désirs sans réfléchir ceci ne peut pas mener au bonheur, car le bonheur n'est pas la somme de tout vos plaisir assouvie sans aucun lien les unes avec les autres mais est un tout atteint avec la satisfaction de différents bien intermédiaires qui sont morale. Les biens intermédiaires sont en effet désirables on peut les recherchés mais ils ne suffisent pas à obtenir un bonheur authentique, c'est-à-dire un bonheur pleinement humain. Il faut éviter une fausse compréhension du bonheur comme somme devient intermédiaire et le penser plutôt comme un tout. Tout Homme a toujours eu envie d'une fin particulière et derrière toutes nos actions se trouve en réalité la recherche du bonheur qu'ils s'appellent le souverain bien, c'est en vue de ce bien absolu que nous cherchons à atteindre par la satisfaction des biens intermédiaires. Pendant toute notre vie nous cherchons des biens intermédiaires pour parvenir à notre bonheur absolu, à ne pas confondre avec la passion qui n'est pas le bonheur mais qui est une confusion entre le bien intermédiaire et un bien absolu.
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