La Nation, vecteur de création ou de contestation de l'État
Dissertation : La Nation, vecteur de création ou de contestation de l'État. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chlo.grrrm • 17 Octobre 2021 • Dissertation • 872 Mots (4 Pages) • 402 Vues
“L’idée de nation représente cette originalité de favoriser soit le renforcement de l’État, soit son éclatement ”exprime Jacques Viguier dans son ouvrage L’idée de nation n’a-t-elle jamais cesse d’être d'actualité. L’État demeure l'Institution la plus importante, il possède la souveraineté. L’État se définit comme étant une personne morale, qui, exerce donc un pouvoir souverain, c’est à dire une autorité suprême sur un territoire délimité et une population donnée. La nation se définie quant à elle comme “une communauté humaine composée d’individus manifestant la volonté de vivre ensemble dans le but de réaliser un projet politique commun”. Elle se caractérise par la conscience de son unité. Ce sujet particulièrement intéressant au vu du contexte actuel. Avec la crise sanitaire, l’État prend de nombreuses décisions, par certains elles sont acceptées, par d’autres critiquées. Nous allons nous demander si la nation, est-elle à l’origine d’une création ou d’une contestation de l’État ? Dans un premier temps nous verrons que la nation peut être un vecteur de création de l’État, puis dans un second temps nous constateront qu’elle est également vectrice de sa contestation.
I- La nation : un vecteur indispensable de création de l’État
Nous pouvons affirmer que le nation et l’État sont interdépendants dans leur existence (A), la souveraineté se module autour des valeurs, principes de sa nation (B)
A) L’interdépendance de l’État et de la nation : deux notions complémentaires
Il ne peut pas y avoir d’État sans territoire puisque c’est sur cette zone géographique que s’exerce le pouvoir et il ne peut pas y avoir non plus d’État sans population. Ce sont des éléments constructifs de ce dernier. Nous pouvons affirmer que sans l’État, la nation ne peut pas exister et sans nation, sans société humaine, la souveraineté de ce dernier ne peut pas être exercer. Mais surtout la nation ne serait pas organisée puisque rien ne structurerait les rapports sociaux. Or la vie en groupe doit être organisée par des règles dont seul l’État en est le souverain, il est donc le produit de la vie de la nation, c’est un instrument social. La nation accepte l’État car en se soumettant il est vecteur de liberté, il exerce une fonction politique qui assure ses intérêts personnels mais aussi collectifs : réelle source d’épanouissement, tant que la nation respecte les droits qu’il instaure. Sinon, l’État dispose d’une autorité qui impose donc des comportements dont l’irrespect est sanctionné par lui-même. C’est pour ces raisons que nous pouvons affirmer que l’État et la nation sont interdépendants.
B) La souveraineté de l’état : un découlement naturel des principes et des valeurs de la nation
L’État construit donc sa souveraineté en fonction des idées, des valeurs, des principes de son peuple. Cette idée est affirmée et officialisée dans l’article 3 de la Constitution de 1958 : “la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum”. En effet la nation a le droit de voter pour des représentants politiques, se sont ces derniers qui lors de conseil voteront
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