L’Europe et les droits de l’homme
Analyse sectorielle : L’Europe et les droits de l’homme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar babacool • 19 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 1 281 Mots (6 Pages) • 1 047 Vues
Titre 1 : L’Europe et les droits de l’homme
CHAPITRE 1 : Les droits de l’homme et les notions voisines
SECTION 1 : L’origine des droits de l’homme
Beaucoup de penseur comme Cicéron ou St Augustin ont contribué à créer l’école du droit naturel, selon lequel l’individu est détenteur de droit inhérent à sa nature d’être humain, et tout individu est déduit d’une morale universelle. Les penseurs chrétiens ont estimé que les droits de l’homme proviennent d’une conception chrétienne de la personne selon laquelle la personne doit être mise au dessus de tout, et toute atteinte faite à un homme est une offense à dieu lui-même. C’est ce qui explique que le christianisme ait concouru aux droits de l’homme, même s’il est vrai que l’église catholique a eu la tentation de freiner l’expansion des droits de l’homme dans la mesure où parmi ces droits figure la liberté religieuse.
Il a été prouvé que les sociétés dans lesquelles les droits de l’homme sont respectés sont plus prospère économiquement et plus stable politiquement. Sur un plan politique reconnaitre un certain nombre de droits aux individus permet de lutter contre les excès de pouvoir. Cet angle politique explique une des particularités des droits de l’homme, c’est qu’à la base ces droits sont faits pour être opposé à l’état, par exemple qu’ils soient opposés aux tyrans qui sont à la tête de l’état. Il a toujours été admis cependant que les DDH puissent être limités chaque fois que cela est nécessaire à l’intérêt général, dans ces conséquences les plus extrêmes cela devrait aboutir à admettre que l’on puisse torturer un terroriste si cela est nécessaire pour lui faire dévoiler l’endroit où une bombe est censé exploser. En pratique ce n’est pas la solution retenu, au nom précisément d’un droit de l’homme même en cas de nécessité, on ne peut pas torturer quelqu’un même en cas de nécessité
Exemple : 30 juin 2008 Gäfgen c/ Allemagne Mr Gäfgen kidnappe un enfant de 11 ans et l’étouffe, pensant le retrouver vivant le père de l’enfant verse un million d’euros au kidnappeur, finalement Mr Gäfgen est arrêté par la police pour l’interroger afin de retrouver l’enfant, un inspecteur lui indique qu’une personne spécialisée va bientôt arriver pour lui faire subir une souffrance telle qu’il ne peut même pas l’imaginer, sous cette menace Mr Gäfgen indique l’endroit où l’enfant est caché. La cour européenne considère que Mr Gäfgen a été menacé de torture ce qui n’est pas admissible même si ce traitement avait pour objectif de sauver la vie d’un tiers.
Cette notion de limitation explique que les grandes déclarations de droit prévoient souvent des dérogations, des limitations aux libertés accordées. Pour certain les grandes déclarations de droits ne sont que des supercheries, des textes pour endormir le peuple.
SECTION 2 : La critique des droits de l’homme : la consécration des droits fondamentaux
La consécration d’un droit au profit d’une personne entraine automatiquement la négation du droit d’une autre personne, ex : consacrer la liberté d’expression au profit des journalistes peut revenir à nier la vie privée voir la dignité des individus. Il est également reproché aux déclarations de ne pas parler des devoirs des individus, cette critique est sévère car il est logique qu’on ne propose au peuple que des textes créant des droits et qu’on ne lui soumette donc pas un texte qui lui crée des devoirs. La rédaction des grandes déclarations exaltent du coup à l’excès les droits qui sont conférés aux individus sans qu’il soit clairement indiqué les limitations qui pourront frappes ces droits. La dernière critique que l’on peut adresser aux droits de l’homme réside dans la manière dont ils ont évolués, en effet il y a eu plusieurs générations de droits de l’homme :
- S’agissant des droits dits de la première génération 1789,
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