L'expérience Des Sans Terres Au Brésil
Étude de cas : L'expérience Des Sans Terres Au Brésil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Avril 2013 • Étude de cas • 911 Mots (4 Pages) • 602 Vues
Fiche synthétique du texte : « Faut-il vraiment démolir les grands ensembles ? »
Ce texte est un article tiré de l’ouvrage Espaces et sociétés aux éditions ères, écrit par Gérard Baudin et Philippe Genestier.
Ce texte à pour enjeux de comprendre en pourquoi les pouvoirs publiques mettent en place des politiques qui programme la démolition des grands ensembles. Dans quels buts les pouvoirs publics adoptent ces politiques là et comment procèdent-ils.
Nous pouvons tiré la problématique suivante : Est-il nécessaire d’adopter une politique de démolitions des grands ensembles ? Ces politiques répondent-elles aux problèmes que posent ces derniers ?
Dans un premier temps, nous verrons que cette décision de démolition de la part des pouvoirs publics s’appuie sur des arguments techniques et sociaux qui cachent en réalité une volonté de dispersion des populations concernées.
Dans un second temps, nous verrons également que ce phénomène de démolition premièrement, puis de dispersion des populations par la suite, est l’aboutissement d’un raisonnement s’appuyant sur un postulat suivant lequel, le lieu ferait la personne et qu’une action sur l’espace permettrait de résoudre des problèmes sociaux.
Enfin nous expliquerons comment cette manière de résoudre la question du logement des catégories défavorisées et la conception universaliste du politique dans lequel cette question s’inscrit méritent d’être examinées.
Ces arguments techniques invoqués pour la démolition des grands ensembles. Relèvent le fait que les pouvoirs publics jugent ces immeubles obsolètes. En allant plus loin, il dirons même qu’ils sont mêmes non réhabilitables, ou du moins cela s’avérerait trop onéreux. Cet argument est balayé par les auteurs dans la mesure que ces bâtiment promis à la démolition de sont pas tous délabrés, certains ont put connaître plusieurs campagnes de réhabilitations. Beaucoup d’autres types de logements en France se trouvent également dégradés. Paradoxalement nous pouvons relever que les pouvoirs publics considèrent que ces HLM accueillant des populations en difficulté remplissent leurs missions sociales, hors les détruire porterait atteinte à cette fonction.
Les auteurs évoquent également que les pouvoirs publics ne construisent pas forcément des logements de meilleure qualité et mieux localisés.
Les logements construits auparavant ne se situe pas forcément sur les bassins de vie et d’emplois, l’immobilier étant peu chère, ces lieux accueillent les populations les plus en difficultés.
Pour les pouvoirs publics, c’est en faveur de la mixité sociale et pour rendre un quartier plus « digne », donc de revaloriser son image que l’on détruit ces immeubles pour y accueillir par la suite des ménages plus solvables. Les pouvoirs publics considèrent inacceptables la concentration de populations en difficultés sur certains lieux.
Ces éléments de caractères techniques dans un premier temps (obsolescence du bâti) et sociaux (volonté de mixité sociale) cachent en réalité une volonté de dispersion des populations concernées qui posent problèmes. Ces populations font peur, il est donc nécessaire de les diviser géographiquement par la suite.
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