Etre libre, est-ce n'avoir aucune responsabilité ?

Etre libre, est-ce n’avoir aucune responsabilité ?

La liberté est une valeur, un idéal qu’il est difficile de définir. D’autant que ce terme s’applique autant à la physique des corps qu’aux mouvements de l’âme ou de la volonté. Cette notion est pourtant au centre des questions de politique et de morale. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique. Néanmoins, on définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la liberté à la seule volonté du sujet. Cette volonté pouvant être décrite comme le fait de désirer ou décider rationnellement une chose. « Le libre arbitre est une illusion qui vient de l’ignorance des causes qui nous font agir ». Spinoza explique que la véritable liberté est la connaissance de la nécessité. Cette liberté a ainsi des limites, et il faut toutefois avoir conscience de ses actions, afin de faire ses propres choix et de ne pas devenir esclave de soi-même et de ses désirs, et afin de pas entacher celle d’autrui. « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ».

Nous nous intéresserons tout d’abord à l’Homme en tant qu’individu libre et doté de raison, et ensuite à l’Homme comme prisonnier de lui-même par la contrainte et l’obligation imposée par sa personne et ce qui l’entoure.

I- L’Homme en tant qu’individu libre et doté de raison

A) La liberté semble constituer l’idéal que tous les Hommes sont en droit de posséder.

B) Mais elle constitue également un objectif absolu dicté par des évolutions constantes, qui peuvent amener à une certaine illusion.

II- L’Homme peut être prisonnier de lui-même par la contrainte, l’obligation ainsi que de ce qui l’entoure

A) Porter un trop grand intérêt à celle-ci semble très contraignant et constitue une entrave à la liberté de l’être humain (effet inverse)

B) L’Homme restera toujours dominé par des entités supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent.

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