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Être Libre, Est-ce Ne Pas Se Soumettre ?

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Par   •  18 Novembre 2012  •  932 Mots (4 Pages)  •  1 816 Vues

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Être libre, est-ce ne pas se soumettre ?

I. La liberté totale a un sens, ou la liberté n'est pas.

I1. : Il faut supposer l'idée d'une liberté inhérente à l'homme pour éviter de faire de lui un simple objet soumis à des déterminations internes ou externes (biologiques, psychologiques, sociales, etc.). Sans elle, il ne pourrait être ni moralement responsable de ses pensées et de ses actes, ni être considéré comme un sujet de droit ou comme moralement responsable (cf Sartre)

I2. : Libre-arbitre (causalité d'une volonté autonome) : les comportements humains ne sont pas les effets d'une cause nécessaire mais le libre résultat de la volonté de l'homme (ce qui le rend responsable de ses actes) → Descartes : contrairement à notre entendement, notre volonté est infinie. Nous pouvons choisir absolument entre un possible et un autre. Liberté d'indifférence. (cf Descartes 4ème méditation, Descartes, Principes de Philosophie, première partie, §39, Descartes, lettre à Mesland)

I3. : La liberté comme négation de tout ce qui la nie — c'est-à-dire indépendance — est refus de la soumission à autrui, tant matérielle qu'intellectuelle. (cf Rousseau, Rousseau,Kant).

Transition : Les caractères propres de la liberté que nous avons présentés, s'ils semblent indéniables, ne sont a posteriori pas compatibles avec le vécu humain quotidien. Cette liberté absolue est-elle vraiment tpute la liberté ?

II. La liberté ne peut pas se définir comme un pouvoir de refuser toute soumission

II1. : L'expérience interne de la liberté génère le sentiment d'être libre. Mais le témoignage de la conscience est fragile : nous croyons être libres quand nous sommes en réalité le jouet de déterminations (psychologiques, sociales, historiques, culturelles) dont nous n'avons pas consciences (cf Spinoza Ethique, Spinoza lettre à Schuller)

Il n'y a d'acte libre que lorsque nous connaissons tous les caractères d'une action, lorsque nous savons ce que nous pouvons faire, et connaissons les causes qui nous déterminent. La liberté, toujours partielle et limitée, s'accroit sous l'effet de la seule connaissance. Il faut donc substituer à l'idée d'une liberté totale et transcendante celle d'une liberté qui s'apparente plutôt à une nécessité interne, nécessité pensée et reconnue comme telle. (cf Freud, Freud).

II2. : L'être humain est en outre un être social. Il n'a qu'une représentation vague de son inscription dans le champ social mais il a la perception claire d'exister comme centre et c'est de ce contraste que naît l'illusion de la liberté Hegel : l'homme grec était moins libre que l'homme moderne ⇒ le concept de liberté était lui-même incomplet ⇒ l'idée de liberté est soumise à une progression qui la généralise de plus en plus et lui donne une définition de plus en plus vaste. ⇒ ça n'est qu'à la fin de son histoire que l'idée de liberté absolue est possible et prend du sens.

Marx : l'histoire montre les efforts de l'humanité pour se libérer de

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