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Etre Libre, Est Ce Agir Par nécessité ?

Note de Recherches : Etre Libre, Est Ce Agir Par nécessité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Octobre 2014  •  1 374 Mots (6 Pages)  •  1 612 Vues

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Nous avons dans l'idée que l'homme est libre et qu'il possède donc la faculté à se déterminer soi-même. Il est exposé à la nécessité de gouverner sa vie. Il a la capacité de choisir, ce qui révèle un principe de spontanéité. Il peut agir de lui même mais cela ne suffit pas. Il faut aussi accepter le déterminisme, c'est à dire tout ce qui arrive, arrive nécessairement. Par exemple, savoir que la mort peut arriver à n'importe quel moment, nous aidera plus facilement à l'accepter.

Cependant, il peut arriver qu'au cours de sa vie, l'homme agisse sous l'effet d'une contrainte, quelque chose d'extérieur à lui dont les conséquences peuvent être dur à accepter. Par exemple, lorsqu'un homme voit un tigre, il court et seulement après il prend peur. Il est sous l'effet d'une cause extérieur, la peur, qui est une passion. Il n'est donc plus maître de sa volonté et de lui même. De plus, si ce tigre attaque une autre personne et que par peur l'homme n'intervient pas. Il peut regretter de n'avoir rien fait. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas dire que l'homme acceptera cette situation, il n'est donc pas libre.

S'agit-il de l'idée selon laquelle on ne peut se libérer des lois de la nature qu'en leur obéissant ? De plus, suffit-il de ne pas ressentir de contrainte pour être à l'abri des contraintes ?

La liberté peut se comprendre en opposition à la nécessité. L'animal n'est pas libre, il est gouverné par son instinct à la différence de l'homme qui est capable de se déterminer lui même. Rien ne peut prédéterminé ce qu'un homme va devenir alors qu'un animal est prédéterminé par sa nature. La nature commande et l'animal obéit. L'homme est différent, il est doué de l'esprit, il peut faire des choix. Par cette faculté à se déterminé soi même, l'homme a en lui un principe d'action, une spontanéité qui lui permet d'agir de lui même.

Descartes caractérise l’expérience de la liberté comme le pouvoir de prendre un parti ou un autre, ce pouvoir, celui du libre-arbitre, il n’en conçoit pas de plus ample.

Le libre arbitre est la capacité à agir et à choisir de nous même. Agir de nous même revient à agir volontairement. Pour Descartes, la volonté est une faculté de l'esprit, infini en l'homme, qui nous assure la souveraine disposition de ce que l'entendement nous propose. La liberté de l'homme est d'être doté du libre arbitre. Plus l'homme agit volontairement et plus l'homme est libre.

Pour Spinoza, en revanche, le libre arbitre n'est qu'illusion puisqu'il suppose la possibilité de vouloir en toute indépendance. Les hommes se croient libre de vouloir car ils ignorent ce qui les poussent à vouloir. On est arbitre de nos choix si on peut dire non à la raison car dans les actions ordinaires de la vie nous sommes rarement indifférent car l'entendement nous fait voir derrière le choix des raisons qui inclinent notre volonté. Dans l'autre cas, ce sera la raison qui sera arbitre de nos choix.

L'homme est le seul être qui soit composer de deux substances : le cojito avec la pensée et le corps avec l'étendue. C'est l'union de l'âme et du corps. Lorsque le corps agit sur l'âme, on parle de passion. Les passions sont les moments où nous subissons l'influence du corps sur l'esprit. Je n'agis donc pas par moi même mais sous l'impulsion de quelque chose d’extérieur à moi. Mon action ne s'explique pas entièrement par moi même. Spinoza appelle cela la nécessité contrainte. Quand on agit par passion, nous ne sommes pas libre. Par exemple, lorsque je vois un tigre attaquer une autre personne, je me met à courir et je prends peur. Nous agissons par rapport aux demandes des sentiments. A ce moment là, comment pouvons nous reprendre le contrôle du corps ? Il faut susciter en nous une passion contraire par la représentation de quelque chose de différent qui va orienter différemment mon corps. Pour Descartes, la solution est de susciter en nous la passion de la générosité. La générosité est une passion joyeuse car on y éprouve le contentement qui vient de l'estime

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