Etat et nation

ETAT ET NATION

Qu’est-ce qu’un Etat ?

Selon différentes conceptions, l’Etat peut être un pouvoir étatique, exerçant une souveraineté sur le territoire national et sur la scène internationale. L’Etat peut aussi désigner un territoire fermé par diverses frontières. Finalement socialement, l’Etat est la représentation de ses membres, ses habitants, son peuple. Pour permettre l’exécution de règles de droit, les habitants sont indispensables, ils donnent une légitimité à cet Etat. L’Etat instaure la nationalité, qui crée un lien direct entre le pouvoir étatique et les sujets de droit.

L’Etat peut s’exprimer sous diverses formes : comme l’État unitaire, qui est représenté par un unique pouvoir national, et qui peut déléguer son pouvoir à des administrations et institutions subordonnées. L’Etat peut exister sous forme fédérale, il est exprimé par la mise en commun d’Etats fédérés, qui sont soumis à une Constitution commune, mais disposent de leurs propres législations. Enfin, l’Etat peut aussi être confédéré, c’est un regroupement d’Etats, qui partagent des institutions communes, mais ne constitue pas un unique Etat.

Qu’est-ce qu’une Nation ?

Une nation n’est pas qu’un titre, elle est la combinaison de la diversité culturelle, raciale, linguistique. Une nation forte et unie est le fruit de souffrances, de joies, et de partages entre les citoyens la composant. Les habitants sont le fondement central et indispensable d’une nation, sans quoi elle ne serait. La légitimité de celle-ci réside dans l’existence et la croyance de ses membres. La liberté générale est garantie par la nation. Mais une nation n’est pas uniquement un groupe d’individus, elle est le résultat d’une conscience commune, d’une histoire collective. Au-delà des frontières physiques, la nation n’est pas seulement une communauté, mais elle est la conciliation entre une culture, une langue, une histoire, une pensée commune et un peuple.

J. G. Fichte présente une nation comme une alliance entre une langue unique et une pensée commune. Mais cette nation est composée de « races hétérogènes », qui n’empêchent pas la défense du territoire. Mais pour l’auteur, une nation est une image, un front uni face à l’étranger, mais les relations entre les membres de cette nation, sont forcées et obligées, pour maintenir un pouvoir politique national fort face au reste du monde.

Alors que E. Renan décrit une nation comme une âme et non comme terme législatif désignant une population unie sur un même territoire. Pour l’auteur, une nation est, au moment, où celle-ci connait une souffrance, une espérance, une jouissance commune. La nation est l’expression de la liberté et d’une conscience collective.

Aujourd’hui, la nation n’est plus une nécessité, puisqu’elle est. Elle réside dans le sentiment d’appartenance des habitants, dans leur culture, leur langue et leur histoires communes. La nation n’est pas qu’une stratégie politique, elle est la somme des actions personnelles et collectives des membres. L’approche de E. Renan est la définition la plus contemporaine d’une nation.

Qu’est-ce qu’un « Etat-nation » ?

L’Etat-nation est la conciliation entre les notions d’Etat et de nation. La nation a l’objectif de construire un lien social, entre des personnes qui auparavant n’avait aucune relation. L’Etat-nation permet d’apporter plus de légitimité et possède aussi un facteur intégrateur. Avant la laïcisation de l’Etat, celui-ci tirait sa légitimité de la religion, en l’occurrence pour l’Etat français de l’Eglise catholique. De plus cet Etat-nation aide la population à s’individualiser, se moderniser, puisque l’apparition de cet Etat-nation, rappelle la fin de l’époque des corporations du Moyen Age (communautés de métiers des différents ordres).

Ce concept de relier la nation et l’Etat, qui se fait essentiellement par le biais de la citoyenneté, entraîne le développement d’une conscience générale, nationale, d’intégrer la population à la politique. Mais cet Etat-nation n’est viable que dans un système démocratique, sur la base d’acquisition et de possession de droit. L’Etat-nation est un idéal des libertés subjectives, permettant l’autonomisation de la politique de l’Etat, par la volonté du peuple.

L’Etat-nation n’est pas uniquement une invention et une stratégie du pouvoir en place, ce principe né, et survie, par la conscience collective des citoyens, se considérant comme un organe unique et non des entités séparées. C’est un territoire étatique ayant des habitants unis, sujets de droit et ayant accès à la politique. C’est un sentiment d’appartenir à une « communauté politique ».

Selon vous, l’Etat-nation est-il voué à disparaître ?

L’Histoire prouve qu’une évolution est possible, et que deux systèmes séparés ne peuvent en former qu’un. L’Etat et la nation sont deux concepts distincts, et pourtant ensemble, ils forment l’idéal de la population. Mais avant de définir, décrire la conciliation de ces deux principes, donnons-leur, leur propre définition.

L’Etat, selon différentes conceptions, peut être un pouvoir étatique, exerçant une souveraineté sur le territoire national et sur la scène internationale. L’Etat peut aussi désigner un territoire fermé par diverses frontières. Finalement socialement, l’Etat est la représentation de ses membres, ses habitants, son peuple. Pour permettre l’exécution de règles de droit, les habitants sont indispensables, ils donnent une légitimité à cet Etat. L’Etat instaure la nationalité, qui crée un lien direct entre le pouvoir étatique et les sujets de droit. Alors qu’une nation n’est pas qu’un titre, elle est la combinaison de la diversité culturelle, raciale, linguistique. Une nation forte et unie est le fruit de souffrances, de joies, et de partages entre les citoyens la composant. Les habitants sont le fondement central et indispensable d’une nation, sans quoi elle ne serait. La légitimité de celle-ci réside dans l’existence et la croyance de ses membres. La liberté générale est garantie par la nation. Mais une nation n’est pas uniquement un groupe d’individus, elle est le résultat d’une conscience commune, d’une histoire collective.

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