Définition de la politique internationale : un plan d'action pour l'OMPI et OMC
Rapports de Stage : Définition de la politique internationale : un plan d'action pour l'OMPI et OMC. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar samia.elatti • 3 Octobre 2014 • 2 396 Mots (10 Pages) • 1 217 Vues
DEFINITION DE LA POLITIQUE INTERNATIONALE :
UN PLAN D’ACTION POUR L’OMPI
OMC et OMPI
Les législations nationales sur le droit d’auteur sont habituellement inspirées des traités
internationaux de droit d’auteur. Cela signifie que lorsqu’on est informé des développements et des
politiques internationales du droit d’auteur, on comprend mieux les orientations des législations sur
le droit d’auteur au niveau national. Les deux organismes principaux impliqués à la définition de la
politique internationale de droit d’auteur sont basés à Genève.
L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) manage et implémente l’accord commercial
multilatéral qui a introduit le droit d’auteur dans le système de commerce international. 153 pays
sont actuellement membres de l’OMC (ce qui leur confère automatiquement la qualité de signataire
des ADPIC). Les pays les moins développés ont jusqu’au mois de juillet 2013 pour adhérer aux
ADPIC. (Voir également : Droit d’auteur et Accords commerciaux).
L'organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) administre trois traités principaux
dans le secteur du droit d’auteur.
• la convention de Berne pour la protection des oeuvres littéraires et artistiques (1886) – 162
Etats membres, octobre 2006i ;
• le Traité de l’OMPI sur le droit d’auteur (1996) – 60 Etats membres, octobre 2006ii ;
• le Traité de l’OMPI sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes (1996) – 58
Etats membres, octobre 2006iii.
En 1974, l’OMPI est devenue un organe spécialisé des Nations Unies avec une mission assujettie à
celle d’un certain nombre d'autres organes de l'ONU chargés de l'innovation, du développement et
de la propriété intellectuelleiv. La réalité s'est avérée quelque peu différente. Un objectif stratégique
de l’OMPI inscrit dans son programme 2006-2007 est de « promouvoir une culture de la PI »v. À la
différence des autres branches de l'ONU, le financement de l’OMPI ne dépend pas des contributions
des Etats membres ; 90% de ses revenus proviennent des honoraires pour l'enregistrement des
brevets. En d'autres termes, il est en grande partie financé par les titulaires de droits, qui ont un
intérêt certain à ce que la protection de la PI soit aussi large et efficace que possible. D’ailleurs
certaines entreprises et certains groupes industriels sont fortement impliqués dans le fonctionnement
de l’OMPI. Certains ont des accords de partenariat avec l’OMPI pour coorganiser des séminaires de
formations et, jusqu'à récemment le nombre de leurs représentants était supérieur à celui des
organisations non gouvernementales pendant les réunions de Comité.
Dans un accord de coopération avec l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le secrétariat
de l’OMPI fournit une assistance technique et des conseils juridiques aux pays en voie de
développement sur l’implémentation au niveau national de l'accord OMC ADPIC. Le programme a
été critiqué pour avoir mis un accent excessif sur les avantages de la PI pour les titulaires de droits
tout en prêtant peu d'attention aux coûts, et pour avoir encouragé les pays en voie de développement
à implémenter des systèmes de la PI qui vont au-delà des exigences des ADPIC pour se rapprocher
des conceptions connues comme étant celles des ADPIC-plusvi.
UN PLAN D’ACTION POUR L’OMPI
Au fil des ans, certains Etats membres de l’OMPI ont dressé le constat selon lequel l’OMPI n'arrive
pas à satisfaire les besoins des pays en voie de développement en ce qui concerne la propriété
eIFL-IP Manuel de droit d’auteur et de droits voisins à l’usage des bibliothèques
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intellectuelle. L’OMPI semble être en désaccord avec la manière de penser des autres organismes,
tels que la Banque Mondiale et l’OMC, qui ont subi des évaluations pour s'assurer que leurs actions
orientées vers le développement atteignent les résultats escomptés. L’OMPI semble s’éloigner de sa
mission originaire ; elle devrait intégrer une composante développement dans toutes ses activités, en
s’inspirant en particulier des Objectifs du Millénaire fixés par l'ONUvii.
Lors des Assemblées générales de l’OMPI en septembre 2004, le Brésil et l'Argentine ont fait une
proposition historique : établir un plan d’action au sein de l’OMPI. Cette proposition a été soutenue
par la Bolivie, le Cuba, La République Dominicaine, l’Equateur, l’Egypte, l’Iran, le Kenya, le
Pérou, la Sierra Leone, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Venezuela, le groupe a été dénommé les
« amis du développement ». Elle a provoquée un processus qui ne s’est pas uniquement fait sentir
dans les couloirs de l’OMPI, mais aussi parmi les groupes d'intérêts de la société civile dans le
monde.
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