Dissertation sur la réponse de François Hollande en 2012 : Quel Président voulez-vous être ?
Dissertation : Dissertation sur la réponse de François Hollande en 2012 : Quel Président voulez-vous être ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Olgapeverelli • 26 Mars 2022 • Dissertation • 1 763 Mots (8 Pages) • 283 Vues
« Quel Président voulez-vous être ? »
« C'est le rôle du président de la République de faire vivre ensemble tous les Français sans distinction d'origine, de parcours, de lieu de résidence, autour des mêmes valeurs, celles de la République. » Hollande discours d’investiture. 🡪 Il se montre ici comme réel président du peuple, ce dont il fait comme volonté dans sa réponse, en 2012, face à la question posée avant les élections présidentielles « Quel Président voulez-vous être ? » François Hollande, proche de François Mitterrand, il intègre le PS en 1979 et enchaîne les mandats locaux. En octobre 2011, il devient officiellement le candidat du Parti socialiste pour la présidentielle. Il est ensuite élu 24e président de la République française le 6 mai 2012 : il l'emporte face à Nicolas Sarkozy avec 51,64 % des suffrages exprimés.
De nombreux pays d’Europe sont donc contraints de couper brutalement leurs dépenses (dépenses de l’État et des ménages) pour rembourser leurs dettes. Cependant, cette baisse brutale de la consommation mine l’activité économique et conduit à une hausse du chômage. Il se met ainsi en place un cercle vicieux qui plonge ces pays dans la crise pendant plusieurs années.
2012, année de toutes les faiblesses pour la France. La société française est victime, cette année-là, d’une grave crise économique et financière qui se caractérise par trois trimestres de recul de sa richesse nationale et un manque de confiance des ménages va provoquer une fragilisation de leur consommation.
Le sujet traitre de la volonté d’un candidat aux présidentielles sur la manière avec laquelle il dirigera le pays dans la société française de 2012. Il est donc ici question de la volonté de François Hollande, alors candidat aux élections présidentielles, du cadre dans lequel il dirigerait la société et comment il mettrait en exécution ses prérogatives en tant que Président du peuple français.
Dès lors, comment le candidat, par le biais de ce discours, exprime sa volonté de redresser le rôle du Président ?
Il transmet dans sa réponse, la vive conviction d’assurer un équilibre efficace entre les pouvoirs (I), qui se va se caractériser par un Président aux pouvoirs exceptionnels qui fait participer son peuple (II).
- Une séparation des pouvoirs efficace, une volonté en avant
François Hollande répond clairement, il veut un Président présent, qui n’opère pas seul (A), et qui garantit une indépendance de la justice par la voie d’une réforme constitutionnelle (B).
- Un exécutif bicéphale garantie
« Un Président qui ne veut pas être responsable de tout, chef de tout et en définitive responsable de rien »
- Critique la Présidence de Sarkozy, le montrant comme un Président voulant tout faire, mais finalement inefficace.
En ces mots, François Hollande, alors candidat à l’élection présidentielle, affirme sa volonté de vouloir assurer une présidence qui ne sera pas centralisé et trop ambitieux pour vouloir s’occuper de tout lui-même. Il fait ici une vive critique du Président qu’a été Nicolas Sarkozy avant lui. Il le perçoit donc comme un Président omniprésent. En effet, Sarkozy avait lui-même affirmait « j’ai été élu pour faire quelque chose sur tout ». Par ces paroles, il endosse lui-même le rôle de son 1er ministre en prononçant le discours de politique générale qui revient traditionnellement au chef du gouvernement. Il se contredit ainsi en faisant l’éloge de son 1er ministre et le choix de son gouvernement mais affirmant finalement juste après que le 1er ministre n’est pas à tenir responsable de ses choix mais bien lui, Président. En faisant une telle critique de son prédécesseur, François Holland affirme vouloir être un Président responsable, qui partage son pouvoir avec son 1er ministre et le Gouvernement, comme le prévoit les article 5 et 20 de la Constitution de 1958. Il ne se veut donc pas chef de tout qui ne fait finalement rien. Il assure donc la présence importante d’un Président en charge, en affirmant tout de même le pouvoir de son gouvernement avec à sa tête le 1er ministre. Il confirme donc vouloir un exécutif bicéphale efficace.
Il affirme donc vouloir être un Président qui est chef de l’Etat et qui travaille au côté d’un Gouvernement qui a, à sa tête, un 1er ministre. François Hollande exprime sa volonté de vouloir garantir ce principe de la Vème République en mettant en place un exécutif à deux têtes et donc un contre balance face à son propre pouvoir. Il veut être un Président présent, mais pas omniprésent, il se veut Président juste.
Pour pouvoir arriver à cela, permettre une séparation des pouvoirs est efficace, pour y arriver, l’indépendance de la justice est une nécessité.
- Une justice indépendante de toute influence / réforme constitutionnelle
« Je ferai fonctionner la justice de manière indépendante »
Dès lors qu’elle fait du président de la République « le garant » de son indépendance, une quelconque séparation des pouvoirs semble difficile à apprécier. C’est du moins l’idée que François Holland semble vouloir faire passer dans sa réponse. Et c’est pourquoi le candidat à l’élection proclame l’indépendance de la justice. Il en fait part comme une nécessité de survie de la société, c’est donc pourquoi il affirmer vouloir garantir ce principe Républicain une fois Président. Il se promet de faire fonctionner la justice de manière indépendante une fois Président. Effectivement l’existence de liens étroits entre l’exécutif et le parquet, faisant craindre une immixtion du pouvoir politique dans les affaires de la justice, se fait ressentir dans les années précédents cette réponse. On comprend donc que l’indépendance du juge est plus que jamais menacée et c’est pourquoi François Hollande met l’accent sur ce problème. Il confirme sa position sur sa volonté d’assurer une séparation des pouvoirs au respect de l'article 64 de la Constitution en garantissant une justice autonome, impartial et indépendante de toute influence. Mais il ne s’arrête pas là.
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