Cours: les stratégies d'internationalisation
Commentaires Composés : Cours: les stratégies d'internationalisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ellimac90 • 3 Décembre 2012 • 2 597 Mots (11 Pages) • 5 188 Vues
Chapitre 1 : LES STRATEGIES D’INTERNATIONALISATION
I. La démarche stratégique internationale
Les stratégies d’exportation peuvent-elles être perçues comme des stratégies défensives ?
Longtemps on a pensé que c’était parce qu’une entreprise cherchait un nouveau marché, autre que le marché national, cela signifier q sur son marché national, l’entreprise n’était plus prospère (marché saturé ou arrivé à maturité).
Aujourd’hui avant même q l’entreprise ne rencontre se phénomène de saturation sur le marché domestique, l’entreprise à tt intérêt à réfléchir à une stratégie d’internationalisation dès lors qu’elle en a la légitimité. Ceci doit être réfléchi et doit se construire en étant intégré dans la stratégie globale de l’entreprise.
La stratégie de l’entreprise, peut se définir comme le choix, compte tenu de la concurrence et de l’environnement futur, des domaines ds lesquels l’entreprise s’engagera ainsi que la détermination de la nature et du degré de cet engagement.
Il y aura donc différents degré, phases, pour l’internalisation de l’entreprise.
→ La démarche stratégique va se traduire par un certain nombre de choix :
• Choix des domaines d’activités de l’entreprise : activités avec lequelles l’entreprise va aller sur un marché étranger
• Choix des options stratégique (spécialisation, diversification, internationalisation.
• Choix d’allocation des ressources : que souhaite faire l’entreprise ? L’idée récurrente pour les entreprises est d’aller sur un marché étranger en essayant de ne pas engager trop de ressource car c’est une solution de dernier recourt pour la survie de l’enreprise.
II. Les raisons de l’internationalisation
Quels sont les raisons qui poussent l’entreprise à aller sur les marchés étrangers ?
• Globalisation des marchés et de la concurrence → Cause où conséquences de l’internationalisation des marchés ? En 1983 par Théodore Lewitt écrit dans le Haward Business Review, qu’il y a une convergence des attentes du consommateur et pour lui la demande des produits devient de plus en plus homogène à l’échelle mondiale (ex : Coca-cola, Nike, Sony…)
• Les fournisseurs ont tendance à suivre leur client → Il se peut aussi dans ce même ordre d’idée, q les entreprises choisissent de s’implanter sur le marché national de leur client afin d’accéder à un nouveau marché, et à renforcer, augmenter sa crédibilité.
• Le mimétisme → On peut observer q certains qd mvt d’internationalisation conduisent une majorité d’entreprise du même secteur à faire le même choix.
• Dépasser les limites du marché domestique → Dans les pays nordique environ 10% des entreprises exportent des la première année.
• Si l’entreprise est très spécialisée → Qd une entreprise est très spécialisée elle ne peut pas se satisfaire du marché domestique car très vite celui-ci arrive à saturation.
• Les différences entre les pays peuvent être sources d’opportunité
• L’exploitation de spécificité culturelle
• Les différences réglementaires opportunes pour un grand nombre d’entreprises qui mettent leurs sièges sociaux dans les paradis fiscaux.
• L’exploitation de facteur économique spécifique → main d’œuvre, faible prix des matières premières
• L’exploitation des capacités stratégiques → Ce qui signifie que l’entreprise détient une compétence particulière qu’elle pourra exploiter sur un marché très particulier.
• S’implanter sur un marché stratégique
Les stratégies d’internationalisation permettent donc :
• De dégager des économies d’échelle si et seulement si les produits n’ont pas besoin d’être adaptés pour les différents marchés.
• D’équilibrer le chiffre d’affaire et l’activité de l’entreprise Toyota est devenu le premier constructeur mondial car il a survécu aux récentes crises en étant notamment implanté en Asie, en Europe et aux Etats-Unis.
III. Le choix et l’accès au marché
Le choix d’entrer sur une zone géographique va impliquer de sélectionner la zone la plus attractive et de choisir les modalités d’implantation qui vont être les plus appropriés.
L’analyse des pays cibles ou des espaces économiques régionaux (c’est-à-dire la dimension spatiale de la stratégie de développement international) se résume finalement à une analyse macroéconomique des avantages comparatifs.
Déterminer l’attractivité d’un pays étranger n’est pas une tache facile, le choix résulte de :
• L’analyse macroéconomique : PIB, inflation, stabilité de la monnaie…
• La prise en compte des incitations politique : certains pays vont tout faire pour attirer des capitaux étrangers en favorisant la politique fiscale en octroyant des subventions.
• L’évolution des réglementations étrangères peuvent inciter l’entreprise à privilégier certains accès par rapport à d’autres. Par exemple, l’évolution de la politique douanière est un critère essentiel à prendre en compte, plus les barrières douanières seront élevées, plus elle aura intérêt à s’implanter car l’exportation sera très couteuse.
• La proximité des normes et des structures sociales : proximité psychique, règles judiciaire, pratiques commerciales…
• L’ampleur des risques politiques : probabilité de la matérialisation d’un sinistre, résultant d’un contexte politique, d’un état étranger dans lequel l’entreprise effectue une partie de son activité.
- Risques réglementaires liés aux décisions gouvernementales (en terme de fiscalité, d’emploi des expatriés, d’expropriation)
- Risques sécuritaires, troubles sociaux
- Sanctions internationales possibles : toute forme d’embargo
- Absence de réglementation : permettant à l’entreprise
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