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Commentaire, le barbier de Séville, Beaumarchais

TD : Commentaire, le barbier de Séville, Beaumarchais. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2022  •  TD  •  1 958 Mots (8 Pages)  •  367 Vues

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Commentaire

Cette pièce de théâtre se nomme Le Barbier de Séville et elle est écrite par Beaumarchais en 1775. Son mouvement littéraire est celui des lumières. Cette scène est une scène d’exposition, elle doit fournir aux spectateurs les renseignements nécessaires pour comprendre la pièce et y. On dit que c’est un moment –clé d’une pièce. Dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais, la scène d’exposition est constituée de deux monologues, d’abord celui du Comte , puis celui de Figaro. Nous nous demanderons comment ces deux monologues remplissent-ils leur rôle d’exposition et quelle orientation donnent-ils à la pièce ? Dans un premier temps nous observerons la scène d’exposition de comédie. Puis dans un second temps l’opposition entre les personnages.

Une scène d’exposition de comédie. Le rôle d’une scène d’exposition est de présenter les personnages, le lieu, le moment, l’intrigue.

D’une part, le but d’une scène d’exposition est informatif. Nous remarquons que le lieu du cadre spatio-temporel : est indiqué dans la 1ère didascalie. En effet l’action se déroule « une rue de Séville », et plus précisément « sous les fenêtres d’une femme ». Un autre lieu est mentionné « Madrid », ville distante de « cent lieues ». Le moment l’est aussi « le jour est moins avancé que je ne croyais ». La scène se déroule très tôt, au lever du soleil. Echo à d’autres pièces, notamment le théâtre classique où le lever du rideau coïncide avec le lever du soleil. Cette scène d’exposition est constituée de deux monologues. Le personnage de la scène 1 est un « comte » comme l’indique la didascalie de prise de parole. Mais au sein des paroles du personnage, rien ne fait mention de son identité. C’est différent pour le 2ème qui s’auto-désigne « Fort bien, Figaro ». Convention théâtrale permettant aux spectateurs de connaître les personnages se trouvant sur scène. Ensuite nous observons un recours au déguisement. Le mot est employé par le comte lui-même « sous ce déguisement ». Une didascalie le précise « grand manteau brun et chapeau rabattu ». Volonté de rester incognito, discret. Il veut passer inaperçu. Son visage n’est pas visible, il n’est donc pas reconnaissable. Il veut voir Rosine qui va « se montrer derrière sa jalousie ». Regard unilatéral ou échange de regards. Le déguisement est source de malentendu, quiproquo « jalousie » : « grillage…qui couvre fenêtre et permet de voir sans être vu » Cette intrigue est une intrigue de comédie. Pour le comte, il s’agit d’une intrigue amoureuse. Il dévoile progressivement l’identité de la femme aimée. On le voit avec le pronom « elle », le nom commun « femme » puis le prénom « Rosine ». Il est question d’amour dans les deux monologues. Avec le champ lexical de l’amour : « cœur », « être aimé » (scène 1), « maîtresse », « cœur » « tendresse » (scène 2), mais à propos de thèmes différents. Pour Figaro, il est question de la composition d’une chanson « il chantonne gaiement, un papier et crayon à la main ». C’est un monologue comique par la recherche des mots les plus justes « je voudrais trouver quelque chose de beau… », il se reprend « dit-on se partagent ? », il évalue ces trouvailles : « jusque-là ceci ne va pas mal, hein, hein ! », il est satisfait « j’y suis » ou non « c’est plat. Ce n’est pas ça ». Le spectateur assiste à la création de la chanson, avec les corrections de Figaro et ses hésitations cf. les points de suspension.

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