Le barbier de Séville (1775) Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais commentaire
Commentaire de texte : Le barbier de Séville (1775) Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais commentaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nin0101 • 22 Avril 2023 • Commentaire de texte • 990 Mots (4 Pages) • 228 Vues
Le barbier de Séville (1775)
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais est un dramaturge, écrivain et musicien français du XVIIIè siècle. Il est l’auteur du Barbier de Séville, première pièce de La Trilogie de Figaro. La pièce est jouée pour la première fois en 1775. La pièce comporte quatre actes, nous nous intéresserons aux deux premières scènes de l’acte premier dans lesquelles nous faisons la connaissance du Comte et de Figaro, avant que les deux ne se rencontrent. Nous montrerons d’abord en quoi il s’agit d’une exposition de comédie, ensuite nous analyserons comment le dramaturge souligne l’opposition entre les deux personnages.
Dès le début de la pièce, le cadre spatio-temporel et les personnages sont présentés. On remarque la présence du champ lexical du temps : “le jour”(l. 1), “l’heure”(l. 1), “trop tôt”(l. 2), “l’instant”(l. 3), qui permet de situer l’action. En effet, on comprend que l’action se déroule tôt le matin : “le jour est moins avancé que je ne le croyais”(l.1). L’action se déroule en Espagne. On comprend cela d’abord grâce au titre de l’oeuvre, où figure une indication sur le lieu “Le barbier de Séville”, ensuite dans la première didascalie “une rue de Séville, où toutes les croisées sont grillées” et enfin lors de la première prise de parole : “à cent lieues de Madrid”(l. 3 et 4). Les informations apportées sont de plus en plus précises : d’abord à Séville, ensuite dans une rue de Séville et enfin “sous les fenêtres d’une femme à qui je n’ai jamais parlé”(l. 4), il s’agit là d’une gradation. Le Comte Almaviva est présenté seul sur scène, récitant un monologue. On apprend qu’il est amoureux d’une femme, Rosine. Ensuite, Figaro, une guitare dans le dos entre en scène, il compose et chantonne des couplets gaiement. En Argot, figaro veut dire barbier ou coiffeur. Il s’agit donc d’un personnage principal de la pièce car sa fonction figure dans le titre.
Le début de la pièce est un début in medias res, nous n’avons pas d’informations préalables sur les personnages ou même les actions qui auraient pu se passer avant. Nous sommes directement plongés au cœur de l’intrigue. Le Comte exprime son amour pour Rosine “il vaut mieux arriver trop tôt que de manquer l’instant de la voir” (l. 3), “chacun court après le bonheur. Il est pour moi dans le cœur de Rosine” (l. 5, 6). Rosine semble donc constituer un personnage central de la pièce. Figaro chantonne dans la rue des vers qu’il est entrain d’écrire avec entrain. Le Comte est spectateur du numéro.
La présence du comique est aussi une caractéristique de la scène d’exposition de comédie. Tout d’abord, le Comte apparaît dans un style vestimentaire pas commun pour un comte, habillé avec un manteau long et un chapeau rabattu, il se dit déguisé : “si je pouvais m’assurer sous ce déguisement” (l. 9 et 10) et est décrit par Figaro comme “un abbé” et n’est donc pas reconnu. Ce qui constitue un effet comique au long de la scène. Le comique prend place dans les vers chantés par Figaro. D’abord dans la manière, la didascalie nous informe qu’il “chantonne gaiement”, ou encore qu’il “met un genou a terre” ensuite il fait allusion
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