Cas Acrion

Méthode des Cas

TRAVAIL A FAIRE

I. Les risques environnementaux

1. Définir les actions environnementales que pourrait mener l’entreprise ACRION EXPERTISE.(2 POINTS)

Les actions environnementales relèvent du management environnemental, c’est-à-dire l’ensemble des actions effectuées par une entreprise afin de limiter son impact sur l’environnement. Ces actions appartiennent bien sûr au cadre du développement durable et peuvent également se rapprocher du green IT, autrement dit de l’informatique durable, qui a pour but de réduire son empreinte écologique en réalisant des économies variées. Ces actions sont :

a- La première solution que pourrait utiliser ACRION, SSII SOCIETE NATIONALE est la virtualisation de ses postes de travails et de ses serveurs, autrement dit le “zero client”.

Le terme virtualiser signifie dématérialiser un poste de travail pour pouvoir y accéder depuis un autre poste et cela permet d’économiser de l’électricité. Les “zero clients” sont beaucoup moins consommateurs et moins chers que les clients légers ou lourds car ils ne nécessitent aucune configuration ni aucun entretien, ou presque. Cependant, il est obligatoire d’avoir un accès au serveur, qui stocke le système d’exploitation puisque le client léger sert à connecter des périphériques tandis que le serveur à qui il est connecté stocke tous les logiciels et le système d’exploitation. De plus, ce système simplifie la sécurité grâce à un micrologiciel éliminant les virus et réglant les différents problèmes de confidentialité que peuvent rencontrer les ordinateurs.

L’avantage écologique du zero client est qu’il réduit d’environ 60% la consommation d’énergie et réduit l’empreinte carbone de 80%. En outre, il n’y a pas besoin d’un câble d’alimentation puisque c’est la câble éthernet qui fournit l’électricité (PoE = Power over Ethernet). L’empreinte carbone est l’indice d’émission d’effet de serre dans l’atmosphère d’une entreprise par exemple.

b- La seconde solution consisterait à optimiser les transports des salariés pour limiter l’émission de gaz à effet de serre. En effet, au lieu que chaque employé ne prenne sa voiture personnelle, il serait préférable d’employer les transports en commun ou de privilégier le covoiturage. De plus, au lieu de se déplacer pour assister à une réunion ou aller au travail et ainsi polluer avec les moyens de transport utilisés, il serait possible d’opter pour les téléconférences et le télétravail, ce qui permettrait de réaliser de grandes économies à la fois écologiques et économiques.

c- ACRION pourrait également opter pour l’utilisation des énergies renouvelables (installer des éoliennes ou des panneaux solaires) afin de ne plus user pleinement d’électricité à base de nucléaire ou de charbon ou dérivés pétroliers, pour réduire encore son empreinte écologique et réduire la dépendance aux énergies fossiles.

d) De plus, afin de lutter contre la les déchets toxiques dû aux ordinateurs en fin de vie, ACRION pourrait choisir de diminuer l’obsolescence programmée de ses équipements afin d’augmenter leur durée de vie. En effet, si l’on augmente la durée de vie des équipements de 3 à 6 ans, l’empreinte écologique serait en théorie diminué de moitié.

e) Il est possible pour l’entreprise de choisir des extensions de garantie dans le but que, si un ordinateur ne marche pas, l’entreprise n’est pas obligé de le jeter mais au contraire de le renvoyer au fournisseur pour le remettre en état de marche dans le cadre de la DEEE.

f) De plus, les éco-label et le programme Ordi 2.0 ont pour but, avec leurs 51 critères, d’améliorer la durée de vie des produits informatiques en incluant la norme Energy Star prolongé par Ordi 3.0.

Ainsi, la plupart des actions qu’ ACRION peut effectuer relèvent pour la plupart d’une baisse de la consommation d’énergie par rapport aux transports ou aux équipements dont dispose l’entreprise, d’un meilleur entretien de ses équipements, de l’implication des salariés dans l’éthique, l’écologique, le développement durable, pour retarder le” jour du dépassement”.

Source :

https://www.lemagit.fr/conseil/Materiel-pour-le-VDI-client-leger-ou-zero-client

https://www.dell.com/learn/fr/fr/frchn1/virtual-client-thin-clients

https://whatis.techtarget.com/fr/definition/Client-leger

https://www.greenit.fr/2011/05/11/zero-client-la-virtualisation-du-poste-de-travail-pousee-a-l-extreme/

https://www.monde-economique.ch/fr/posts/view/les-entreprises-et-l-environnement-quels-interets-economiques

2. Préciser les éléments du cahier des charges du PGI qui seront associés à la limitation des risques environnementaux. (2 POINTS)

Un PGI (Progiciel de Gestion Intégrée) est une solution d’accompagnement des entreprises dans toutes leurs activités par le biais d’une automatisation des activités. Plus précisément, il automatise l’entreprise en se basant sur une base de données commune à toutes les activités et ainsi gérer les processus de l’entreprise. Il apporte de nombreux avantages comme par exemple une hausse de la productivité grâce au gain de temps que ce système apporte ou encore une diminution des coûts d’exploitation, ce qui crée des économies puisque les coûts de formation sont amoindris et ce sur le long terme, cela apportera une meilleure maîtrise des coûts. Cependant, un PGI présente quelques inconvénients comme des coûts de maintenance élevés, mais qui contrebalance de ce fait les économies que le PGI peut engendrer.

Un cahier des charges est un document contractuel qui contient précisément tous les éléments et les besoins que doivent respecter le prestataire. Certaines clauses peuvent entrer dans la limitation des risques environnementaux dans la mesure où ces mêmes clauses pourraient permettre une baisse de la consommation d’énergie dans différents domaines : le transport, les équipements, etc …

Ainsi, les différentes clauses du cahier des charges qui peuvent se référer aux démarches environnementales sont celles en rapport avec l’architecture et la sécurité des équipements, les éléments liés aux différents coûts qui peuvent concerner l’entreprise, la partie

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