Édit de françois Ier, 1534
Commentaire de texte : Édit de françois Ier, 1534. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kappacsgo • 8 Mars 2016 • Commentaire de texte • 429 Mots (2 Pages) • 1 034 Vues
Ce document est un extrait d'un texte juridique, intitulé l'édit de janvier 1534, proclamé par le roi François 1er. Ce texte à une valeur législative, conçu sous l'Ancien Régime et émanant directement de l'autorité royale. Le destinataire de ce texte est le peuple français placé sous l'autorité du roi, soit tous ses sujets et il possède une valeur obligatoire.
François 1er est considéré comme le roi emblématique de la période de la Renaissance française et défenseur des arts.
On situe le contexte de cet extrait à travers 2 axes majeurs : les guerres d'Italie, engendrant des mouvements de pillages ainsi qu'une période de crise économique, dues à de mauvaises années de récolte, entraînant une hausse des vols et de la délinquance.
L'intérêt de ce texte se retrouve dans sa dimension innovante qui se traduit par l'introduction d'une nouvelle forme de châtiment, la roue, mais aussi dans une dimension politique : le caractère de ce texte permet indirectement de réaffirmer le pouvoir et l'autorité royal.
Nous sommes alors en mesure de nous demander comment le roi réagit-il face à l'augmentation de la délinquance, et plus précisément du vol ? Nous verrons donc dans une première partie la nécessité de ce type de châtiment puis dans un second temps le changement espéré que représente cet édit.
I/ La nécessité de ce type de châtiment
A) Le crime visé
ligne 3-4 « ceux qui […] richesses » : le texte décrit ici la nature exacte des crimes dont il traite.
B) Une prise de mesures justifiée
ligne 4-6 « ont esté […] potences » : le texte fait ici allusion à de lourdes peines ayant déjà été appliquées mais souligne également l'augmentation du type de délit en répondant, en traduit donc une certaine inefficacité.
Ligne 6 « affiché » : bien que les peines lourdes aient une dimension intimidante car exposées aux yeux de tous, elles ne semblent pas faire effet.
Lignes 8-9 « à notre très grand regret, ennui et déplaisir » le roi insinue ici sa préoccupation pour son peuple, où il semble sensible aux tourments qui le guettent.
II/ Le but de l'édit
A) La réaffirmation de l'autorité royale
lignes 11-12 « avons […] ordonnons » il est ici employé des verbes d'autorité, traduisant une volonté inébranlable.
Lignes 14 – 16 « seront punis […] pénitence » description précise et morbide, des châtiments ainsi que de leur déroulement à but de provoquer un sentiment de crainte et de peur.
Ligne 16 « tant […] laisser » affirme explicitement le déroulement des châtiments selon le bon vouloir du roi, lui conférant et confirmant le pouvoir suprême de vie ou de mort, renforçant donc sa sprématie, le droit de vie ou de mort étant dans la religion chrétienne prêté à dieu.
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