La cartographie numérique

Activité 4 : la cartographie numérique

De nos jours, les cartes au format numérique remplacent de plus en plus souvent les cartes papiers (GPS embarqué sur les véhicules, sur les téléphones, sites internet dédiés …). Ce type de support permet de superposer et de filtrer les informations affichées en fonction des besoins, de calculer directement des itinéraires… Dans cette activité, nous utiliserons un site collaboratif : open street map et un site officiel : Géoportail. Il existe d’autres sites commerciaux : google map, via michelin  ….

Document 1 : Open Street Map (OSM)

Open street map est un projet cartographique mondial en ligne collaboratif. L’utilisation des cartes qui en sont extraites sont libres de droits. Tout utilisateur peut télécharger une carte et la modifier à sa guise. Les fonds de cartes sont créés à partir de données publiques (cadastre ou IGN pour la France entre autres) et affinées par les utilisateurs. Tous les utilisateurs peuvent suggérer des ajouts, des modifications ou des corrections aux cartes, la seule condition est de s’inscrire. La qualité de la carte, sa fiabilité, la quantité d’informations disponibles … peut fortement varier d’un endroit à l’autre en fonction du nombre de collaborateurs et de leur implication.

Document 2 : le géoportail

Le Géoportail, est mis à disposition par l’IGN  pour faciliter l’accès à l’information géographique que l’on peut coupler à de nombreuses données publiques. Il est mis à disposition des particuliers mais également des professionnels ou des organismes publics.

Il permet de visualiser l’information géographique de référence (fonds cartographiques et photographiques) ainsi que les informations géolocalisées superposables à ces fonds et présentant un intérêt public. On y retrouve les données géographiques numériques de l’IGN (photos aériennes, cartes à toute échelle, représentations des bâtiments et du parcellaire cadastral, hydrographie, altitude, réseaux, limites administratives, noms de lieux, etc.) mais également de nombreuses données publiques (sites protégés, occupation du sol, géologie, description du littoral, zones urbaines, zones à risque, patrimoine naturel…) produites par des acteurs de référence.

Document 3 : format de données.

Les données présentes peuvent se trouver sous deux formes :

• La forme rasters (ou forme matricielle de points). Les images sont formées de pixels car elles sont issues de photographies aériennes ou satellitaires) ou de documents scannées (anciens fonds de carte papiers ….). Lorsque l’on effectue un zoom sur une zone précise, l’image devient moins nette et se pixellise. Souvent les sites intègrent ce problème et changent de fond pour utiliser un support à une plus petite échelle qui donne également plus d’informations.
• La forme vectorielle : Les différents éléments présents ne sont plus fournis par un ensemble de point mais par un ensemble de forme géométrique (arc de cercle, segment de droite …) dont on connaît les coordonnées. Comme l’élément est construit, il n’y a pas de pixellisation lors des agrandissements de la carte.

Document 4 : les coordonnées géographiques d’un point.

Chaque point de la Terre est repérable par ses coordonnées (latitude, longitude, altitude). La Terre n’étant pas une sphère parfaite, le système GPS se base par rapport au centre de la Terre et utilise le système géodésique WGS84 qui tient compte du fait que la Terre est un ellipsoïde. De plus, dans les faits, les supports que nous utilisons sont plans et il y a donc une projection à faire qui introduit une déformation de la carte par rapport à la surface de la Terre.

Travail à effectuer :

1. Utilisation de Open street map.

Ouvrir open street map : www.openstreetmap.org

Q1 : Visualiser l’emplacement de la cathédrale de Strasbourg. Choisir la fonction requête sur les objets (flèche avec un point d’interrogation) et cliquer sur un des arbres présents sur la place. Qui est le contributeur, quand a il fait cette contribution ?

Q2 : En utilisant la fonction itinéraire, combien de temps vous faut-il pour aller de la cathédrale à la gare en voiture, en vélo ou à pied ?

Q3 : Les algorithmes OSRM et GraphHopper donnent ils les mêmes trajets ? Quelle information supplémentaire est prise en compte par l’algorithme GraphHopper ?

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