Peut-on qualifier de travail le second type de travail ?
Compte rendu : Peut-on qualifier de travail le second type de travail ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar RAYANNE.BAZ • 23 Avril 2021 • Compte rendu • 1 678 Mots (7 Pages) • 504 Vues
4)PARAGRAPHE 6 : « Il existe deux types de travail : le premier consiste à déplacer Une certaine Quantité de matière se trouvant à la surface de la terre, ou dans le sol même ; le second, à dire à quelqu’un d’autre de le faire »
a. De laquelle des deux conceptions du travail (vues dans le cours) se rapproche du premier type de travail ? Justifiez précisément pourquoi l’une et Pas l’autre.
b. En quel sens Peut-on qualifier de travail le second type de travail ?
c. Quel(s) type(s) de division du travail est (sont) suggérée(s) par Russell avec cette distinction entre ces 2 types de Travail ?
Et d’abord, qu’est-ce que le travail ? Il existe deux types de travail : le premier consiste à déplacer une certaine quantité de matière se trouvant à la surface de la terre, ou dans le sol même ; le second, à dire à quelqu’un d’autre de le faire. Le premier type de travail est désagréable et mal payé ; le second est agréable et très bien payé. Le second type de travail peut s’étendre de façon illimitée : il y a non seulement ceux qui donnent des ordres, mais aussi ceux qui donnent des conseils sur le genre d’ordres à donner. Normalement, deux sortes de conseils sont donnés simultanément par deux groupes organisés : c’est ce qu’on appelle la politique. Il n’est pas nécessaire pour accomplir ce type de travail de posséder des connaissances dans le domaine où l’on dispense des conseils : ce qu’il faut par contre, c’est maîtriser l’art de persuader par la parole et par l’écrit, c’est-à-dire l’art de la publicité.
B) On peut qualifier de travail le second type de travail dans le sens où celui-ci nécessite des compétences en management et en direction. Même si ce n’est pas un travail physique celui-ci requiert des compétences intellectuelles qui ne sont pas à négliger. Russel distingue deux façons de faire ce travail, ceux qui donnent des ordres comme vue précédemment, et ceux qui donne des conseils sur le genre d’ordre à donner. Bertrand Russel qualifie ce travail de “politique”, en effet, pour faire ce travail, il suffit de maitriser l’art de persuader par la parole et par l’écrit, l’éloquence. Il qualifie cela comme l’art de la publicité. Ici, le second type de travail est considéré comme un art. On peut donc en conclure que le second type de travail est un travail dans le sens où il arrive non pas à transformer de la matière grâce à son savoir-faire et a son art, mais à transformer les hommes.
C) Les types de divisions de travail qui sont suggérés par Russel avec cette distinction entre ces 2 types de travail sont : -organisation/brainstorming -Conception –production –optimisation.
5) PARAGRAPHE 7: pourquoi croit-on au « dogme du travail » selon lequel « le TRAVAIL est une vertu » ?
On croit au “dogme du travail” selon laquelle “le travail est une vertu” car on nous a poussé à le croire. En effet la classe oisive a toujours existé et selon Russel ses membres sont aujourd’hui les propriétaires fonciers, c’est-à-dire les rentiers. Cette classe a donc toujours voulu que les autres travaillent à leur place. Au moyen âge elle était constituée du clergé et des nobles. Pour dominer, cette classe a souvent eu recours à la violence. Nonobstant l’usage de la force a des limites. D’une part, tout rapport de force est précaire : celui qui domine peut, à chaque instant, se faire renverser ; d’autre part, il faut sans cesse surveiller l’autre. Il a donc fallu faire en sorte que les le tiers état, les travailleurs, fassent par eux-mêmes ce que la classe oisive veut qu'ils fassent. Il a donc fallu les convaincre que le travail est un devoir. Ils ont réussi cela grâce à l’éthique du travail. Au lieu de contraindre les corps, ils ont manipulé les esprits. Alors les travailleurs ne voient plus l’injustice à laquelle ils sont confrontés. La classe oisive a donc réussi à retourner la situation grâce à une éthique et un devoir de travail. Le dogme du travail s’est donc perpétué dans nos mentalités. Cette classe est donc minoritaire et privilégié, comme dit Russel : “La dernière chose qu’ils voudraient serait que d’autres suivent leur exemple.”
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a. peut-on ici parler comme Marx d’exploitation ?
Ce que MARX appelle l’exploitation, celle augmentée par l’introduction de machines et la dévalorisation des compétences qui augmentent l’écart entre la valeur produite et la compensation reçue par l’ouvrier pour son travail, c’est l’organisation du travail entraînant une triple aliénation : Un travail abrutissant, avec exclusion de toute trace de créativité, avec le travailleur impersonnalisé réduit à l’état d’objet dans le but d’interagir avec la machine tel un simple rouage de celle-ci ; la dépossession immédiate de sa production, destinée à revenir à son supérieur plutôt qu’à lui, avec comme seule récompense du travail fourni ses heures de dur labeur ; la dépossession de la production collective apportée par le travailleur et le groupe qui l’entoure durant la confection de celle-ci.
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