La société nous rend-t-elle moins libre ?
Commentaire de texte : La société nous rend-t-elle moins libre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar evza • 8 Février 2019 • Commentaire de texte • 364 Mots (2 Pages) • 1 105 Vues
La société nous rend-elle moins libre ?
En effet, d’après Rousseau être libre c’est exercer sa volonté sans avoir besoin de personne. Or la société conduit à une infantilisation de l’homme et lui ôte, ainsi, sa liberté.
On peut distinguer 2 mouvements dans ce texte.
Jusqu’à la ligne 4, Rousseau donne sa définition de « l’homme libre ».
Puis à partir de la ligne 5, l’auteur montre que la société effectue inévitablement un affaiblissement de l’homme, affaiblissement tel qu’il le fait régresser au stade de l’enfance.
Dans le premier paragraphe, Rousseau explique que celui qui fait sa volonté est celui qui ne nécessite de personne. En effet, puisque faire appel à autrui c’est faire également appel à la volonté de l’autre, volonté qui risque donc d’être en contradiction avec ma propre volonté. Et de ce fait, ma liberté ne sera donc pas entière.
En qualifiant la liberté de « premier de tous les biens », Rousseau montre donc bien ici l’importance de la liberté pour l’homme. Et de par la hiérarchisation qu’il fait entre l’autorité et la liberté, on comprend que toute relation à autrui enlève le propre de l’autorité puisque chacun est libre de réagir à ce pouvoir en fonction de sa volonté.
Alors l’homme libre agit en fonction et seulement de lui puisqu’il ne compte que sur lui-même, et donc suit sa volonté sans que cette dernière ne soit jamais contestée.
Rousseau dans son second paragraphe critique le fait que la société empêche l’homme de faire sa volonté puisque elle lui impose la relation à autrui et par conséquent l’affaiblit.
Ainsi « ses désirs se multiplient avec sa faiblesse » car la frustration est telle que l’homme accroit ses désirs mais sans jamais pouvoir les réaliser, et c’est sur ce point que l’homme au sein d’une société est comparable à l’enfant, puisque un enfant a souvent une volonté supérieure à ses forces.
Or l’homme est plus fort que l’enfant non pas par sa force, sinon par sa capacité à pouvoir accomplir ce qu’il veut.
La société en se fondant sur la relation à autrui crée de façon inévitable un obstacle entre la volonté de l’homme et son réel pouvoir d’action.
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