La vérité rend elle libre?

En tant qu’avocat de la défense, je ne peux entendre les arguments contre mon client Monsieur Baudelaire qui puis être demeurés. L’accusé « d’outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs » depuis la parution de son recueil les fleurs du mal de part des séries d’articles rabaissant le travail assidu de mon client ainsi que la saisie des exemplaires le 17 juillet dernier me parait  fortement arbitraire. Charles Baudelaire accusé d’immoralité et plus précisément d’inspiration maléfique, de caractère morbide, charnel et d’ignorance a la morale religieuse n’est-il pas un accablement envers une profession qui vise à jouer avec les mots et non bouleversé les mœurs et le système français ? Et c’est pour cela que monsieur Baudelaire et moi-même demandons la publication a nouveau des fleurs du mal.

En tant qu’avocat général, je m’adresse donc au nom de la population. Nous avons pu le constater dans nombreux poèmes, Charles Baudelaire utilise un langage familier ainsi que des allusions perverses. Ce poète manque de pudeur et à bien dépassé des limites. Ne voyons vous donc pas que Baudelaire cherche à impressionner les lecteurs en se démarquant des autres et ne respecte donc aucunes règles d’écriture. Pour illustrer mes propos, je vais prendre comme exemple, “Les Bijoux” avec les strophes 4, 5 et 6 qui constituent la peinture lascive et offensent la morale publique. Dans ce poème, il représente le corps nu de la femme sans aucunes pudeurs et vient à choquer le publique.

Je suis, je le rappelle, accusé d’immoralité dans mon recueil réunissant la pensé et la justesse des mots. Mais messieurs les juges, la liberté d’expression n’est-il pas un pilier de la société française ? Ne croyez-vous pas que l’objectif était simplement de joué avec les mots, avec l’alchimie du beau et du mal ? Je n’ai pas critiqué ouvertement la politique, la religion, ou toute autres institutions, c’est simplement les lecteurs et vous messieurs qui avez choisi de l’interprété comme un acte indécent. En effet, un très grand poète du 18eme siècle, Voltaire s’est fait lui aussi censuré ses œuvres en France et déclare en 1770 « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». Preuve que la liberté d’expression a depuis toujours eu des limites pour tout mauvais entendeurs.

Dans vos poèmes cher poète, la morale n’est pas plus respectée que la morale publique. Dans nombreux poèmes, Baudelaire va à l’encontre de Dieu et vise à invoquer Satan contre les Saints

 En effet messieurs les juges, mon talent n’est plus à justifier étant validé par de nombreux célèbres poètes apprécier par le peuple français tels que Victor Hugo, Théophile Gautier et bien d’autre. Nous partageons des mouvements similaires et acheminons nos sentiments propres à nous même sur des idées qui nous sont chères mais ne recherchons en aucun cas de faire de la propagande ou d’incité à un changements de mœurs. Permettez-moi, la cour des juges de vous mettre au défi de détecter de l’impératifs dans les poèmes que vous jugé d’immorales.

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