De la division du travail social, Émile Durkheim

Résumé de l'ouvrage De la division du travail social d'Émile Durkheim

L'idée de la division du travail est que les individus sont spécialisés dans leur tâches ou leur travail. Le fait que les individus soient spécialisés implique qu'il soient dépendants les uns des autres. Ainsi, dans une société, plus la division du travail est grande, plus les individus sont dépendants d'autrui. Durkheim s'oppose à l'idée d'Adam Smith selon laquelle les individus choisirait la division du travail car ceux-là se rendrait compte du gain de productivité qu'elle permet. Durkheim s'oppose aussi à de nombreuses thèse d'Herbert Spencer tout au long de l'ouvrage. Après avoir montré, en s'appuyant sur l'évolution du fait juridique, que la division du travail progresse dans l'histoire, Durkheim cherche à montrer en quoi la division du travail est morale, c'est-à-dire, bonne et nécessaire (selon la définition qu'il donne de la morale dans son article La détermination du fait moral). Bonne, elle l'est parce que c'est elle qui permet la liberté humaine; nécessaire, elle l'est parce qu'elle permet d'éviter la guerre. Cependant, pour que la division du travail soit effectivement morale et produise les effets cités précédemment, quatre conditions doivent être remplies: le travail de l'individu doit avoir du sens pour lui, le travail doit être réglementé, il ne doit pas être contraint et enfin, la justice doit faire correspondre la valeur du travail avec sa valeur sociale.

Concepts clés de l'œuvre: individu; société; morale; division du travail; droit répressif; droit restitutif; solidarité mécanique; solidarité organique; conscience commune; personnalité; liberté; différence; amour; anomie

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