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Problème de philosophie des sciences

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Par   •  16 Juin 2021  •  Commentaire de texte  •  2 882 Mots (12 Pages)  •  495 Vues

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Henri i Poincaré, mathématicien et physicien publie en 1902 un ouvrage nommé La science et L'hypothèse dont
L’œuvre a pour dessein de rétablir une vérité concernant le rôle des sciences et notamment à travers quatre sujets : les mathématiques ; les caractéristiques de l’espace, les connaissances physiques et la nature.

Dans cet extrait, qui illustre parfaitement l’objectif global du livre ; l’auteur dénonce et critique la doxa ; c’est-à-dire les opinions non fondées. Il fait ainsi le point sur la science et le rôle qu’il convient de lui donner.
Que peut -on espérer des théories scientifiques ? Henri Poincaré va ; tout du long de cet extrait, formuler son point de vue sur la question, en se servant pour l’expliquer ; de différentes thèses, et courants ; adverses ou pas ; la frontière entre les deux étant parfois subtiles.

 

Malgré la notion sous-jacente mais malgré tout présente que les « gens du monde » puissent correspondre à des partisans du réalisme, nous ne pouvons l’attester. (ligne 1) En effet il apparaît plus pertinent que Henri Poincaré dénonce ici non pas seulement des scientifiques ou des personnes ayant conscience de faire partie d’un courant de philosophie des sciences déterminé ; mais plutôt ; et tout simplement les ignorants ; (ligne 6) scientifiques, lettrés, paysans ; peu importe. Le mot est fort ; mais les termes employés pour décrire leur pensée le sont aussi. Analogies démesurées ; vocabulaire pauvre et simple à comprendre dans ce premier paragraphe critique.

Nous pouvons supposer que s tout d’abord qu’elles la confondent avec ses théories ; mais aussi la science comme étant empirique ;sont ahuris de lesr est extrait. Il y expose sa(ligne 1 )

Selon l’auteur, ilse résultat que l’on en attend inévitablement ( lignes 4 et 5 )

Pourtant, si une nouvelle théorie venait proposer une nouvelle représentation de telle ou telle réalité, cela ne signifie pas elles montrent chacune une dimension, une représentation de cette réalité :  et continuent de coexister.C’est à croire qu’ils  alorsh :  vision du rôle de la science et de ce que l'on peut attendre d'elle. Dans cet extrait particulier,.En effet, ài Poincaré s'intéresse particulièrement aux théories scientifiques et à leur rôle essentiel dans l'accès à la connaissance inconsciemmentC’est-à-dire simplement que puisque beaucoup de théories qui étaient considérées comme vraies et qui permettaient de justifier des résultats expérimentaux ont été abandonnées et remplacées par d’autres, nous pouvons en déduire que les théories actuelles subiront le même sort ; et donc ; croire en une faillite de la science. (ligne 5)

        Faut-il croire les théories scientifiques ? Peut-on attendre d'elles qu'elles expliquent le réel et si oui, dans quelle mesure ?

        En prenant comme point de départ la thèse adverse selon laquelle les théories scientifiques ne permettent pas d'accéder à la connaissance, Poincaré s'attelle ensuite à redéfinir le rôle qu'il est raisonnable d'attribuer à ces théories, pour enfin spécifier quel type de connaissances sur le réel on peut en tirer.

        Poincaré en bon homme de sciences, critique ceux qui ne croient pas dans les théories scientifiques. Il faut définir tout d'abord        i et ainsi de répondre aux gens du monde  en leur expliquant leur erreur : le but de ces théories n’est pas de révéler l’essence même des choses ; de décrire leur nature ; ( ligne 6 ) auquel cas une théorie rendue vaine car remplacée par une nouvelle ; rendrait caduque cette même essence ; mais au contraire de permettre la compréhension et l’action de l’homme sur ces mêmes choses, les théories étant considéréescomme  d’agir sur ces phénomènes.

L’idée de l’instrumentalisme se résumerait plutôt en l’idée que si la théorie fonctionne et permet les calculs nécessaires aux expériences envisagées, cela suffit ; on n’en attend pas plus puisque de toute manières nous ne connaissons pas les inobservables sur lesquels nous travaillons.

Pour expliquer nos dires ; revenons sur l’exemple cité par Henri Poincaré : celui de Fresnel et Maxwell.

Fresnel ; physicien et ingénieur du début du 19e siècle, prouve par l'expérience la théorie ondulatoire de la lumière de Huygens, notamment en étudiant la diffraction de la lumière et certains principes optiques. Cette théorie postulait que le déplacement des ondes lumineuses était dû aux mouvements de l’« éther », soit une substance invisible agissant dans l'air.[1] Mais cette théorie, si longtemps considérée comme « vraie » ou en tous cas comme l’unique étant vraie ; fut remise en cause par le physicien et mathématicien Ecossais  Maxwell ; qui interpréta la lumière comme étant un phénomène électromagnétique et non pas liée au mouvement de l’éther.  

Bien que la théorie de Fresnel soit rendue nulle ; ou « fausse » Henri Poincaré explique dans ce deuxième paragraphe que la théorie de la lumière de Fresnel continue de permettre l’application de ce pourquoi elle existe ; à savoir ; prévoir des phénomènes optiques. Je cite notre extrait de texte ligne ?

 : « Le but de Fresnel n’était pas de savoir s’il y a réellement un éther […] c’était de prévoir les phénomènes optiques. Or, cela, la théorie de Fresnel le permet toujours, aujourd’hui aussi bien qu’avant Maxwell. »

Autrement dit : Le rôle du Fresnel n’est pas de savoir si l’éther existe mais comment se comporte la lumière
        Pierre Duhem, physicien, chimiste, historien et épistémologue français qui a travaillé sur l’argument pessimiste ; dévoile dans son œuvre :
« La théorie physique. Son objet, sa structure », paru en 1906 ; l’idée selon laquelle les théories scientifiques n'expliquent pas les phénomènes. Il y résume et explique très bien cette théorie instrumentaliste : je cite :

 « C’est la thèse selon laquelle les théories scientifiques ne dévoilent pas la structure réelle du réel, mais sont simplement des instruments servant à résumer un grand nombre de connaissances »

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