La distinction établie par Descartes entre l'homme et l'animal est-elle valable encore aujourd'hui
Lettre type : La distinction établie par Descartes entre l'homme et l'animal est-elle valable encore aujourd'hui. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JJeniffer GGrenon • 19 Juin 2019 • Lettre type • 693 Mots (3 Pages) • 783 Vues
Jennifer à Descartes – Jonquière, 9 juin 2019
Cher Descartes,
Cette lettre qui vous est proclamée aujourd’hui n’a que pour seule intention d’extérioriser mes pensées et mon opinion, en ce qui concerne vos dires à propos de la distinction établie entre l’homme et l’animal à votre époque.
Au 17e siècle, la rationalité permettait d’arriver à des certitudes inébranlables par la méthode cartésienne qui, à partir d’une hypothèse qui permet de l’analyser concrètement afin de vérifier sa validité à l’aide de quatre règles scientifiques fondamentales, conduisait à la raison et la vérité hors de tout doute. Cela a révolutionné la science et nous a aidés à comprendre le monde. Dans notre ère, le rationalisme est une découverte qui se glorifie encore, entre autres grâce à vos trouvailles. Vous aviez stipulé que le corps était indépendant à l’âme, puisque le corps n’est qu’un mécanisme et que c’est seulement grâce à l’âme que nous arrivons à penser, cela nous amène donc à nous poser la question à savoir si les animaux sont dotés de mécanisme de pensées ou s’ils sont simplement des corps régit par un conditionnement, contrairement à l’homme.
En ce qui implique la rationalité de l’homme par rapport à l’animal, nous avons pu constater que, dans notre millénaire, nos savoirs en matière d’hypothèse animale, ont grandement évolué. Malgré cette mutation, nous pouvons remarquer que les animaux ne sont pas aptes à avoir leurs propres consciences dans plusieurs aspects de leurs vies. Si nous abordons le thème de l’autonomie intellectuelle, celle-ci permet à l’homme de penser plus loin que ce qu’il a devant soi, de pouvoir faire des plans pour l’avenir. Inversement à l’animal qui ne vit que sur le moment présent, il agit et réagit à son environnement seulement lorsqu’il y est confronté. Il n’a pas la capacité d’analyser une situation pour savoir ce qui va se passer dans un temps donné. Il sait seulement que ce qu’il a appris en faisant ses propres expériences par le passé et en répétant celles-ci à plusieurs reprises. Il ne s’agirait donc, selon votre théorie, qu’un d’un corps qui ne peut penser par lui-même et qui ne réagit qu’à ce qu’il a déjà tenté auparavant ou à ce qu’on lui a appris. Même si le perroquet peut dire des mots, il n’est pas conscient de ce qu’il dit, c’est seulement un conditionnement qui lui a appris à prononcer des mots, mais il n’en connaît nullement sa signification inversement à l’homme qui, s’il est sourd ou muet, est capable de penser afin de lui permettre d’inventer sa propre façon de communiquer, soit par des gestes, ce qui prouve qu’il est conscient de ce qu’il dit et de ce qu’il apprend.
En revanche, je crois que cette distinction n’est plus valable de nos jours si l'on s’appuie sur la théorie de l’animal-machine qui consiste à mettre l’animal dans le contexte pour lequel il lui serait impossible de penser comme un être humain et qu’il agirait mécaniquement. Puisque tout être vivant possède une âme, je crois que les animaux en possèdent une, mais que celle-ci serait limitée par rapport à nous. Par exemple, le fait que nous avons un pouvoir de jugement, contrairement à l’animal, qui nous permet d’en faire la distinction sans pour autant lui invalider son pouvoir de penser. En tant qu’être humain pensant en combinaison d’un pouvoir de jugement nous concède d’une façon plus juste d’en prendre connaissance à savoir si mécaniquement nous allons effectuer ou non un mouvement venant du corps régissant de cette pensée tandis que l’animal, n’ayant pas ce pouvoir de jugement, ne peut par lui-même penser d’une manière plus juste et autonome à savoir si cette pensée aura un impact ou non mécaniquement et s’il sera positif ou négatif.
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