Distinction entre l'homme et l'animal

Aline à Descartes – Montréal, 8 août 2019

Monsieur,

J’ai la chance de m’adresser à vous pour vous faire part de mon opinion face à votre théorie qui distingue l’être humain de l’animal. Et je dois vous avouer qu’elle me semble logique et est encore valable aujourd’hui selon moi.

Vous et d’autres philosophes et scientifiques avez accordé une importance fondamentale à la raison et à la science au 17e siècle. Étant le créateur du courant du rationalisme, la raison et la science, à cette époque, ont permis de développer une nouvelle perception des choses. Par l’entremise de méthodes scientifiques, dont la vôtre, et la capacité de raisonnement,  l’être humain a indépendamment su atteindre des connaissances indubitables, et ce jusqu’aujourd’hui malgré un monde en constante évolution. La rationalité nous permet donc de nous distinguer des animaux encore à ce jour.

Vous exprimez que les animaux n’ont pas de morale comme l’être humain, ce qui a été démontré par les découvertes scientifiques faites jusqu’à ce jour sur les animaux. L’homme semble suivre la raison, contrairement à l’animal qui n’est pas en mesure de distinguer le bon du mauvais ou le vrai du faux. Il est vrai que les animaux ont une grande capacité d’apprentissage, mais ils acquièrent ces apprentissages par la peur, la famine, l’espoir, la joie, etc. C’est donc par l’entremise d’appréhension de certaines émotions ou de la réaction du maître qui les élève qu’ils vont démontrer une certaine moralité. Selon vous, ce qui nous différencie des animaux est la pensée. Les animaux n’ont inventé ni signes ni langage pour se comprendre ou communiquer, comme les êtres humains sourds et muets l’ont fait. Par contre, vous dites qu’il reste qu’on ne peut confirmer qu’ils ne communiquent pas entre eux, puisque certaines animaux, tel que le chien, sont capables de nous transmettre leur pensée lorsqu’ils ont faim ou veulent jouer par exemple.

Votre théorie distinguant l’homme de l’animal est toujours valable de nos jours et je suis tout à fait d’accord avec vous. D’une part, ils sont distingués non seulement par la pensée, mais aussi par la conscience, la conscience du mal que l’animal ne possède pas. L’homme a conscience de ses actions et comprend le bien du mal. L’animal ne fait pas exprès, incluant les instincts sauvages de survie ou de protection, tel que pour leur progéniture, leur nourriture ou leur territoire. D’une autre part, l’animal se laisse guider par son instinct, à l’opposé de la raison, et il n’a pas la capacité de se projeter dans le futur, d’organiser ou de prévoir, contrairement à l’être humain. Sans la faculté rationnelle, l’animal ne pourra évoluer, raisonner et agir comme un être humain.

Monsieur,

de Votre Grandeur la très admiratrice et très fidèle étudiante,

Aline.

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