Le Brexit

Exposé: BREXIT

Introduction:

           «Brexit» pour «British Exit», ou sortie du Royaume-Uni en français, est donc le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne pour plusieurs raisons. Nous allons voir quelles sont les causes de cette décision puis les conséquences, pour l’instant à court terme, de cette sortie de l’Union européenne.

I/ Les causes du Brexit:

           Premièrement, le Royaume-Uni veut quitter l’Union européenne afin de contrôler l’immigration. Les habitants de Grande-Bretagne ont une impression de surpopulation. Plus de 50% de l'immigration nette en Grande-Bretagne provient de l'Union européenne, en particulier des pays de l'Est (Pologne, Roumanie, pays baltes…). Le fait de pouvoir circuler librement au sein de l'UE empêche Londres d'agir sur ces flux migratoires afin de les contrôler. Pour compenser ça, le gouvernement a durci les critères d'entrée pour les pays du reste du monde, suite à ces durcissements, le Royaume-Uni pourra enfin reprendre le contrôle de ses frontières et de sa politique migratoire.

           Ensuite, cet état veut restaurer sa souveraineté nationale qui est sacré dans l’esprit des anglais. La souveraineté nationale, c’est un principe selon lequel la souveraineté appartient au peuple tout entier qui forme la nation. Le Royaume-Uni vit très mal le sacrifice qu'impose l'appartenance à l'UE car 70% des lois de ce pays sont imposés par l’Union européenne. Une sortie de l’Union européenne permettra d’écrire ses propres lois.

           Troisièmement, le Royaume-Uni veut quitter cet Union car pour eux, l’Union européenne est en crise, comme par exemple la Grèce qui doit des dettes, la Grèce était censée rembourser une partie de sa dette, soit 1,6 milliard d'euros, à l'un de ses créanciers (auquel le Royaume-Uni n'a pas participé), le Fonds monétaire international (FMI). Sans surprise, le pays n'a pas envoyé son paiement. Athènes devient ainsi le premier pays développé à accumuler des retards de paiement envers le FMI. Le naufrage des migrants qui essaie de fuir leur pays nourrit la vision britannique d'échec du projet européen et d'une Union à la dérive. Ils veulent la quitter survivre et prospérer dans les décennies à venir.

           De plus, cet Etat veut commercer librement avec le monde. Le Royaume-Uni appartient déjà au premier marché mondial (Union européenne), ce qui facilite les échanges commerciaux, mais les eurosceptiques, c'est-à-dire ceux qui doute de l'avenir politique et économique de l'Europe, estiment que Londres pourrait faire mieux hors du cadre de l'UE. Ils voudraient voir Londres reprendre son siège à l'Organisation mondiale du commerce pour signer ses propres partenariats avec des pays extérieurs, comme la Chine qui dominent le monde industriel, l'Inde, les pays émergents d'Asie ou d'Amérique latine, et retrouver sa place sur la scène internationale.

           Pour finir, ce Brexit va permettre de s’affranchir des régulations de Bruxelles. Si les multinationales sont largement en faveur du maintien dans l'UE, les patrons de petites et moyennes entreprises se plaignent des régulations imposées par Bruxelles sur leur liberté d'entreprendre. Les agriculteurs aussi critiquent les contraintes de la politique agricole commune. Les pêcheurs souffrent des restrictions imposées par l'UE. La directive sur le temps de travail (48 heures/semaine) est désapprouvé, par exemple pour les médecins hospitaliers. Toutes ces limites imposés freinent le Royaume-Uni. Le Brexit permettrait également au Royaume-Uni d'économiser les 11 milliards de livres de sa contribution nette au budget européen.

II/ Le déroulement:

           En janvier 2013, le Premier ministre Britannique David Cameron promet d’organiser un référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne si jamais il remporte les éléctions de 2015.                                                                    Le 23 juin 2016, les britanniques votent en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne avec un tirage très serré (51% des britanniques votent pour le Brexit et donc 49% contre).

           Le lendemain, le Premier ministre conservateur D.Cameron, qui est donc l’initiateur du référendum mais partisan du maintient dans l’Union européenne, démissionne. Il est remplacé par Theresa May, eurosceptique qui a voté contre le Brexit. Le 29 mars 2017, le gouvernement britannique soumet officiellement sa demande de retrait (article 50 du traité sur l’Union européenne), le pays à alors à partir de ce moment 2 ans pour négocier sa sortie avec 27 autres Etats membres.

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