Le mal désigne généralement ce qui est au contraire au bien.
Synthèse : Le mal désigne généralement ce qui est au contraire au bien.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar momuipmj • 11 Septembre 2021 • Synthèse • 448 Mots (2 Pages) • 528 Vues
Le mal désigne généralement ce qui est au contraire au bien.
Le problème du mal est posé par le mal physique, la douleur, la maladie, la mort. C'est le mal que l'homme subit, et non commet : autrement dit le malheur. Le mal que l'homme fait est le mal moral. Le mal moral peut se se réduire, de manière universelle, à la violence et au mensonge. L'origine du mal se trouve, chez les penseurs croyants, dans l'imperfection générale de l'homme, ou mal “métaphysique”.
Dans la Religion dans les simples limites de la raison
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, Kant a distingué la méchanceté (acte de faire le mal accidentellement) et la malignité diabolique (acte de faire le mal pour le mal). Si la méchanceté est pardonnable à ses yeux, la malignité diabolique est totalement réprouvable car immorale, c'est-à-dire non-universalisable.
Le pessimisme est l'attitude qui consiste à voir l'aspect négatif et l'imperfection dans toutes
La radio a récemment consacré toute une série d’émissions au procès de Nuremberg. S’y replonger ouvre des abîmes. Les dirigeants nazis se comportent comme des bandits : dès que quelqu’un déplaît on le massacre. Brecht avait déjà évoqué cela dans sa pièce célèbre « La résistible ascension d’Arturo Ui ». Depuis, n’avons-nous pas vu la même barbarie avec le Cambodge ; le Rwanda, et les hécatombes des diverses dictatures ?
2L’Allemagne en particulier interroge. Ce pays de la culture, qui a produit Kant champion de la pure moralité et du respect de la personne humaine, s’est érigé en force de l’insoutenable. Il s’est laissé conduire dans un projet ainsi caractérisé par Hitler lui-même : « Il nous faudra créer une technique de la dépopulation. J’entends par là l’anéantissement de groupements ethniques entiers, et je suis déterminé à accomplir cette œuvre d’extermination. La nature est cruelle ; donc nous avons le droit de l’être aussi. J’ai le droit d’exterminer des millions d’individus appartenant à une race inférieure et qui se reproduit comme la vermine » [1]
[1]
Hermann Rauschning, Hitler m’a dit, Paris, Hachette, 2005..
3La conscience universelle de l’humanité, à travers les multiples déclarations de l’ONU, semble avoir décidé qu’« on ne verrait plus jamais çà ». Mais de nos jours le terrorisme, à travers les massacres et les attentats-suicides, semble fonctionner selon le principe qu’il est juste de soutenir des meurtres sans nombre, s’ils atteignent les ennemis de Dieu !
4La pensée humaine est aujourd’hui confrontée au spectacle du mal sous toutes ses formes – y compris le spectacle entre l’opulence d’une partie du monde et la noire misère d’une grande masse de l’humanité.
5Et pourtant le mal reste difficile à comprendre. L’histoire de la pensée philosophique et religieuse est traversée des efforts pour résoudre ce problème. Ces efforts cherchent à expliquer le mal – c’est-à-dire à le détruire.
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