« La guerre est un mal qui déshonore le genre humain » Fénelon

« La guerre est un mal qui déshonore le genre humain » Fénelon

Dissertation 1

Par Julie de kerchove élève de 6B

La guerre, un mal nécessaire ! Le pensez-vous vraiment ? « Plus de 370 000 personnes sont mortes et treize millions ont été déplacées ou se sont réfugiées dans d’autres pays depuis le début de la guerre en Syrie » Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Ruha, syrien ; Mohammad, afghan ; Adam, israélien, tous jeunes orphelins de guerres différentes vous dissuaderaient par leurs témoignages. Depuis des siècles, les hommes s’affrontent et se battent pour de multiples raisons comme défendre leur religion, leur opinion ou simplement parce qu’on leur dit de se battre. « La guerre est un jeu cruel qui ne se paie qu’avec le sang » Saadi, Le jardin des roses, XIIIème siècle. La guerre est, somme toute, un jeu dont le gain coûte en nombreuses vies humaines et innombrables pertes.

Mais la guerre ne se réduit-elle qu’à un déshonneur du genre humain ou a-t-elle des aspects positifs, du moins essentiels ? Nous commencerons donc par développer les facettes déplorables de ces combats armés ; après quoi, nous tâcherons d’y trouver d’éventuelles nécessités ou retours positifs.

Tout d’abord, la guerre fait ressortir, chez l’être humain, de mauvaises émotions. Elle pousse à haïr son ennemi, engendre un désir de destruction et de mort et fait perdre quasiment toute humanité à ses combattants. Ces conflits incitent à faire uniquement acte de violence pour résoudre les désaccords. Or, notre société actuelle nous enseigne à adopter un comportement pacifique et à résoudre les problèmes par la parole et la négociation et non par la violence. Malheureusement la guerre nous inculque le contraire.

Mais encore, bien souvent, les raisons de ces conflits sont exécrables. Pour reprendre la seconde guerre mondiale, un des objectifs principaux de cette dernière était l’extermination d’une religion. La discrimination et la dévalorisation d’ethnies en sont un autre exemple, comme la guerre civile rwandaise en 1994. Il en résulte un génocide de masse, massacrant plus de 800 000 rwandais, en majorité tutsis. La 1ère guerre mondiale, quant à elle, avait pour but premier l’acquisition ou l’agrandissement de territoires. Tant de lâches et viles justifications à un nombre incalculable de pertes humaines.

Et surtout, que ce soit sur le plan matériel, humain ou moral, une guerre génère de multiples dommages collatéraux. La guerre détruit en masse des familles, des monuments et parfois même des villes entières. Prenons pour exemple la Seconde

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